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Les petites stagiaires: Amandine I,4
Datte: 24/07/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds
Elle a consciencieusement beurré sa tartine, l’air absorbé, a mordu dedans à pleines dents. « Tu t’y prends plutôt bien. Si, c’est vrai, hein ! Mieux que j’aurais cru. Beaucoup mieux, en tout cas, que les quelques types – ils se comptent sur les doigts d’une main – qui m’en ont fait des cunnis. Faudra d’ailleurs qu’on m’explique un jour pourquoi il y en a si peu qu’ont envie de nous y mettre la langue. Ça les dégoûte donc tant que ça ? On fait pas tant d’histoires, nous, quand il s’agit de vous prendre la queue dans la bouche. Mais bon, passons ! En tout cas, je regrette pas de t’avoir laissé faire. Ah, non alors ! Parce que tu sais comment on est fabriquées, ça, c’est sûr. Et tu cibles juste. Remarque, ce serait quand même dommage à ton âge. Non, la seule chose, c’est que j’ai pas pu en profiter vraiment à fond. – Ben, pourquoi ? – Un mec, ça reste un mec. Ça cherche toujours à tirer parti de la situation pour faire sa petite affaire. Pour nous les vider dedans. Ça guette l’occasion. Alors forcément, j’étais sur le qui-vive. Parce que tu sais ce que je veux pas avec toi. – T’avais ma parole. – Oui, mais ça ! – Je l’ai tenue. – J’ai vu, oui. T’es l’exception qui confirme la règle. – Si bien que la prochaine fois… – J’en profiterai encore mieux. Ah, ça, c’est sûr ! – Et ce sera quand ? – Un jour. Faut pas abuser des bonnes choses. Jamais. On se lasse sinon. Bon, mais dis-moi ! C’est pas tout ça. On est samedi. Tu fais quoi aujourd’hui ? – ...
... Rien. Rien de spécial. Pourquoi ? – Tu peux peut-être venir avec moi alors. Non, parce que tu sais ce que j’ai pensé ? C’est que ce serait bien que je décore ma chambre à ma façon maintenant, vu qu’il y a des chances que j’y reste encore un bon petit moment. Tu m’aiderais à choisir comme ça. D’autant que c’est quand même chez toi. Il manquerait plus que ça que t’aies pas ton mot à dire. Et on a passé la moitié de l’après-midi à écumer les magasins. Posters, bibelots, casiers de rangement et jusqu’à un petit fauteuil, c’est tout un bric-à-brac qui s’est progressivement entassé dans le coffre de la voiture. – Et voilà ! Tu vois qu’avec moi ça traîne pas. On peut peut-être se balader un peu du coup. Il y a rien qui nous presse. On a marché au hasard. De temps à autre, elle entrait dans une boutique de sapes. Farfouillait. Allait essayer. Achetait parfois. On a fini par s’installer à une terrasse de café. Des gens allaient et venaient, pressés, indifférents, en flot ininterrompu. – T’imagines s’il passait quelqu’un du boulot ? Qui nous verrait attablés là, ensemble, pendant le week-end ? C’est pour le coup que ça jaserait. Déjà que de savoir que j’habite chez toi ! Ah, ça doit y aller les commentaires. – On s’en fiche ! – Complètement. On s’est remis en marche. Elle s’est brusquement arrêtée, m’a posé la main sur l’avant-bras. – Quand même… Ce que je me demande depuis ce matin, c’est pourquoi t’as pas cherché à coucher avec moi cette nuit ? Parce que ...