0315 Pour faire un homme… (partie 2).
Datte: 22/07/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... je trouve une position et un angle de pénétration qui m’est très agréable, tout en me permettant de garder mon excitation sous contrôle. Une position et un mouvement que mon bobrun semble également bien apprécier.
« Oh, putain, ça c’est bon, mec ! Vas-y plus fort, défonce-moi ! »J’augmente la cadence de mes va-et-vient, mais pas trop non plus, car je sens que mon orgasme me guette.
« C’est tout ce que tu sais faire, mec ? » il insiste.
Je redouble alors la cadence de mes coups de reins et très vite je sens mon orgasme embraser mon bas ventre.
« Je vais jouir, mec ! »La puissance de mon orgasme est décuplée par la succession de contractions de sa rondelle autour de ma queue. Jérém jouit en même temps que moi en se branlant.
Je suis HS, et je m’abandonne sur le corps de mon bobrun. J’ai envie de le prendre dans mes bras, de le câliner. J’ai envie de lui montrer toute la tendresse que j’ai à lui donner après cette baise torride et animale.
Mais je n’en ai pas vraiment l’occasion. Le bobrun commence à gigoter pour se dégager et je suis obligé de suivre le mouvement. Un instant plus tard, Jérém passe un t-shirt blanc et approche de la fenêtre pour fumer une clope.
J’ai envie de lui poser mille questions. J’ai envie de savoir s’il a apprécié ce petit jeu, j’ai envie de savoir ce qui se passe dans sa tête par rapport à Ulysse. Mais son silence intercalé par le bruit étouffé des taffes de cigarette me dissuade de le faire.
Au lit, nous échangeons un bisou si ...
... léger et si rapide que j’ai l’impression qu’il évite mes lèvres. Pas de câlin venant de sa part. Je le prends dans mes bras, mais il dit qu’il a chaud et je me décolle de lui la mort dans le cœur.
Jérém s’endort vite, mais pas moi. Plein d’idées me tracassent. J’aimerais me dire qu’avec ce petit jeu, en lui offrant une « nuit avec Ulysse » par procuration, je suis parvenu à désamorcer ce désir frustré. Un désir qui, malgré ses négations, le hante, je le sens. Mais une voix au fond de moi me dit que j’ai peut-être ouvert une boîte de Pandore. Et un profond malaise m’envahit.
Je finis par m’assoupir. Mais pas longtemps. Je suis réveillé par ce qui se passe à côté de moi. Au beau milieu de la nuit, Jérém est en train de se branler. Il pense à quoi, il pense à qui ?
« J’ai envie de toi, Jérém » je lui glisse.
Le bobrun semble hésiter, puis il bondit entre mes cuisses. Il saisit mes fesses offertes avec ses mains puissantes, il crache dans ma rondelle et envoie son gland gonflé à bloc étaler sa salive. Un instant plus tard, il vient en moi.
Nous faisons l’amour. Ou plutôt, nous baisons. Jérém me pilonne en silence. C’est animal. Non, c’est simplement mécanique. Ses attitudes ne sont pas celles que je lui connais. Même ses ahanements ne s’expriment pas comme d’habitude. Non, il ne me fait pas l’amour. Il me baise comme il le faisait à l’appart de la rue de la Colombette.
Certes, nous sommes en pleine nuit, et peut-être qu’il n’est qu’à moitié réveillé. De plus, il ...