Perversions à l'hôpital -- Ch. 01/03
Datte: 20/07/2025,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byJohnUhuru, Source: Literotica
Il m'est arrivé, il y a maintenant quelques semaines, une histoire peu commune. Certains parmi vous ressentiront peut-être un certain malaise à lire ces lignes. Fable ou réalité, je vous laisse choisir...
Tout commence un lundi matin ordinaire, je me lève tranquillement, ma femme et mes enfants sont quasi prêts à partir, pour ma part, j'ai une profession aux horaires assez flexibles et le week-end ayant été sportif, j'avais pris la décision de me lever un peu plus tard. Bref, je commence à déjeuner, je prends une douche rapide, et là, je commence à sentir que quelque chose ne tourne pas rond... Une douleur dans le dos et le bas du ventre. Une douleur que je reconnais instantanément pour l'avoir déjà ressentie à plusieurs reprises : un calcul tente de s'échapper de mon rein et descend de manière chaotique dans mon uretère... À chaque fois, c'est la même histoire : je tente de me convaincre que c'est autre chose, je passe par les toilettes, j'applique du chaud, du froid. Mais rien, au bout d'une heure, la douleur est encore plus forte et je peine à marcher maintenant .... Je me rends à l'évidence : je dois partir aux urgences.
Rapidement, je prépare quelques affaires, j'envoie un message à ma femme, et je me mets en route tant bien que mal, l'hôpital est à 15 min de chez moi, mais l'horaire est encore matinal et je sais que les bouchons seront au rendez-vous. Je serre les dents et je roule, je relâche un peu ma ceinture pour soulager la pression et je change sans cesse ...
... de position, mais rien n'y fait : la douleur s'accroît de minutes en minutes à mesure que mon bol de café se déverse dans mon rein qui monte inexorablement en pression. Je commence à avoir des sueurs froides, mais ça y est, un tout dernier rond-point, et j'aperçois l'énorme silhouette grise et rouge du CHU d'Amiens.
Frénétiquement, je gare la voiture, me réajuste un peu et me dirige d'un pas chancelant vers la double porte automatique des urgences. Je m'approche du guichet, blanc comme un linge, et là, c'est comme si une lame s'enfonçait dans mon dos pour ressortir par le ventre, sous la violence de la douleur je tombe accroupi et je suis incapable de répondre aux sollicitations des gens qui m'entourent. Comme dans un rêve, je vois des gens s'agiter autour de moi, un brancard arrive, et je roule... Du mieux que je peux, je tente d'expliquer mon problème et j'ai l'impression qu'ils m'ont compris. Durant les trentes minutes suivantes, j'oscille entre douleurs extrêmes et perte de connaissance. On me fait une injection de morphine et la douleur s'efface : je suis presque capable de suivre dans mon corps endolori le parcours du produit. C'est un bonheur sans nom, un soulagement.
Les médicaments s'enchaînent, les heures passent, on me fait passer un scanner et l'urologue tient à ce que je passe la nuit à l'hôpital pour évaluer la situation. Si mon état venait à se dégrader, il faudrait opérer. Dans l'après-midi, ma femme me rend visite et en profite pour me ramener quelques ...