1. Les sorcières de Lancosme


    Datte: 16/07/2025, Catégories: nonéro, fantastiqu, sorcelleri, aventure, fantastiq, Auteur: Melle Mélina, Source: Revebebe

    ... fais la réflexion que si ces entités, ces spectres défèquent, c’est qu’ils possèdent une enveloppe charnelle, une enveloppe qu’on peut détruire, ces sorcières ne sont pas immatérielles !
    
    Je suis un chemin improbable lorsque soudain, une goutte de sang me tombe sur le crâne. Immédiatement, je relève la tête en direction de la gouttelette. Une vieille femme se tient à quatre pattes sur le plafond, comme une araignée, la tête en bas et crache un torrent de sang sur mon corps.
    
    Je n’ai pas le temps de réaliser quoi que ce soit, qu’elle se rue sur moi, me saute à la gorge et tente de m’étrangler. Elle a une force de cheval et pourrait me broyer la trachée d’une simple pression, mais dans un réflexe foudroyant, je lui plante la sculpture « flamme doudoune » dans le bide comme je l’aurais fait d’un couteau.
    
    Elle se fige dans une expression d’hébétude et son corps se met à s’illuminer de l’intérieur, me détachant de son emprise, je recule et je la vois fondre en hurlant :
    
    — Je fonds ! Je fonds !
    
    Enfin, ne reste plus d’elle qu’une flaque visqueuse.
    
    Je me saisis de la flamme et reprends mon chemin, il en reste deux à occire ! Je n’ai plus besoin de ma torche, l’endroit est de nouveau éclairé des ampoules rouges et un souffle frais caresse mes narines, je dois m’approcher des cuisines.
    
    Effectivement, je suis au milieu des vins entreposés. L’incendie progressant vite, bientôt ce trésor sera perdu à jamais, je ne m’y attarde pas.
    
    Reste à monter les quelques ...
    ... marches et je suis à l’air libre. Aveuglée par la lumière en sortant de ces longs tunnels obscurs, je ne vois pas la forme qui m’attend. Le corps qui m’agresse physiquement n’a rien d’humain, c’est un démon de trois mètres de hauteur, à la carnation brûlée, possédant des lames d’ivoire en guise de mains, et un visage terrifiant : deux petits yeux d’un noir inexpressif sans pupille au-dessus de deux trous d’où s’échappe de la fumée et une bouche démesurée de laquelle des canines acérées s’ouvrent pour me mordre.
    
    Une des lames m’arrache le t-shirt et lacère profondément mon sein gauche. La douleur est si intense que j’en lâche la sculpture. En voyant la pièce tomber, le visage du démon suit le mouvement de la flamme roulant au sol et réalise qu’il s’agit de l’instrument qui me permettra de l’envoyer d’où il provient. Il se met à hurler :
    
    — ! Etup ed ellif ed ecèpse, Nûdu d’emmalf al sap !
    
    Rien compris.
    
    Tout ce que je sais, c’est que cette créature est effrayée, aussi je me jette au sol pour rattraper la flamme en même temps que le démon. Cette créature l’aurait saisi avant moi si elle avait eu des mains, mais ses couteaux l’empêchent de la tenir. Je vois la créature se métamorphoser pour prendre une apparence humaine. Il s’agit donc bien de la deuxième sorcière.
    
    Le temps de changer d’apparence me laisse largement le temps, d’attraper l’objet de terreur et de le lui balancer sur la tronche ! Au contact de la peau de la vioque, les flammes de pierre deviennent ...
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