1. Les gondoles de Landerneau


    Datte: 12/07/2025, Catégories: f, ffh, fbi, magasin, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, BDSM / Fétichisme jeu, init, historique, délire, Humour Auteur: Juliette G, Source: Revebebe

    ... Une noire, je crois. Oui, noire…
    
    Mon lecteur a un petit air goguenard qui démontre sa curiosité satisfaite.
    
    — Et toi ? Je parie pour un boxer ! Les hommes adorent les boxers, je crois…
    — Boxer noir et gris. De chez Jules. C’est marrant non ?
    — Ah oui… C’est marrant.
    
    Enfin, marrant… Il me fallait bien dire quelque chose.
    
    — On va voir les vins ? On passera chez moi pour boire un verre tout à l’heure… J’espère que vous aimez le vin ?
    — Oui.
    — Pas vraiment…
    
    Bien… Alors qu’est-ce qu’elle aime cette chère lectrice ? Elle ne m’aide pas vraiment là…
    
    Les gondoles surchargées, et un rayonnage qui paraît immense. Pourtant, pour quelqu’un comme moi, cette immensité se réduit très vite en peau de chagrin. Si on élimine toute la mafia des vins dits du bordelais, et si comme moi, on n’aime pas les rosés, supporte les blancs, et n’aime vraiment que les rouges, le choix est vite fait.
    
    — Je ne bois que de bons crus ou je ne bois pas de vin. Je préfère les Bourgognes, j’aime les Beaujolais, mais pas le beaujolais nouveau. Un vin nouveau par définition… Bref ! On se choisit quelque chose ?
    — Oh, tu sais, Juliette, j’aime un peu tout. Je ne suis pas connaisseur alors… C’est plutôt rare les femmes qui connaissent le vin, non ?
    — Je n’en sais rien en fait. J’ai quelques amies qui apprécient ceux que je choisis pour moi.
    — Choisis pour moi alors. Je te fais confiance. Heu… Juliette ?
    — Oui ?
    — Un bouton de moins ce serait… Enfin… Non, allez. Je n’ai rien dit…
    — Je ...
    ... vais nous prendre un Chassagne-Montrachet… Deux, ce sera mieux…
    
    J’ai dit ça sans répondre, tout en déboutonnant un petit cercle en os grisâtre. Et bien sûr, je me suis baissée. Le haut de la Saharienne blanche doit dévoiler une bonne partie de mes seins déjà brunis par les embruns. Je suis un peu plus grande que mes deux lecteurs alors… Autant joindre l’agréable à l’utile, non ? Et puis… Savoir qu’ils ont l’image de ma Juliette en tête, c’est assez plaisant à vivre.
    
    — Et toi, Elle ? Tu aimes les Bourgognes ou on prend autre chose ?
    — Je n’aime que le Champagne…
    — Ben là… Je n’y connais rien et je n’en bois jamais. Tu prends celui que tu veux. Mais ce n’est pas la bonne gondole ici… Viens ! Suis-moi !
    — Dis Juliette… Tu pourrais nous montrer tes seins ?
    — Je… Ici, comme ça ?
    
    Ma lectrice paraît un brin effarée de m’avoir demandé de montrer mes seins. Mais elle a l’air soudain très excitée. Pour le coup, c’en est presque cocasse. J’aurais parié sur le lecteur pour oser ce genre d’audace moi. Enfin… C’est tout de même Lui qui a parlé de soutif le premier. Ensuite, il a enchaîné sur le bouton de trop. Elle pousse un drôle de soupir lourd et ses yeux se posent sur moi. Un mélange de curiosité et de timidité dans ce regard, qui me trouble assez pour me chauffer les joues.
    
    — Je… je te vois un peu comme la Juliette de tes histoires alors…
    
    Ben tiens ! Je m’y attendais, évidemment. Coquine, va !
    
    — Alors je dois aimer l’exhibition… C’est ça ?
    — Ben oui… Tu n’aimes pas ...
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