1. Maud et Sandrine (7)


    Datte: 10/07/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... de ces états, moi, de parler de ça !
    
    Elles se sont levées.
    
    Et Sandrine a proposé qu’elles aillent faire un peu de shopping.
    
    - Ça nous changera les idées. J’ai besoin d’un nouveau maillot n’importe comment.
    
    Elles se sont faufilées dans les petites rues commerçantes. Ont déambulé d’une vitrine à l’autre.
    
    C’est Maud qui l’a remarqué.
    
    - Là ! T’as vu ?
    
    - Non. Quoi ?
    
    - Le vendeur derrière sa caisse. C’est-y pas mignon comme tout, ça ?
    
    Sandrine a abondé dans son sens.
    
    - Ah, oui, dis donc ! Oui. C’est ravissant. Faut aller voir ça de plus près. Ça s’impose.
    
    Elles sont entrées. Ont longuement déambulé entre les portants. Chuchoté.
    
    - Il est canon ! Non, mais comment il est canon !
    
    - Et ses yeux ! T’as vu ses yeux ?
    
    - Il a quoi ? Vingt-cinq ans, à tout casser.
    
    - Un peu jeune, mais bon…- On s’en fout de ça !
    
    - Complètement.
    
    Sandrine s’est emparée d’un maillot deux pièces couleur parme. D’un autre dans des tons vert amande.
    
    - Je peux aller essayer ?
    
    Bien sûr qu’elle pouvait ! Bien sûr !
    
    Et il lui a indiqué la cabine. Une cabine dont elle a pris grand soin, comme par inadvertance, de ne pas tirer le rideau jusqu’au bout. Il s’en fallait d’une bonne vingtaine de centimètres.
    
    Maud a fait mine d’aller s’intéresser de très près au rayon des petits hauts. À l’abri duquel elle a pu le surveiller tout à loisir. Ah, il matait, le cochon ! Pour la mater, il la matait, la Sandrine ! Il se régalait. Et elle, la connaissant, elle devait ...
    ... jouer le jeu à fond. Lui offrir une foule d’aperçus saisissants sur son anatomie.
    
    Elle a pris tout son temps, fini par repousser le rideau, fait son apparition dans le petit maillot parme qui lui dessinait les fesses et le minou au plus près.
    
    - Il y aurait pas une glace en pied quelque part ? Parce qu’il y a pas de recul là-dedans. On se rend pas compte.
    
    Il y avait, oui.
    
    Elle s’y est contemplée. De face. De dos. De profil. Elle a recommencé. Encore et encore.
    
    - Qu’est-ce t’en penses ?
    
    - Que ça te va pas mal.
    
    - Et vous, M’sieur ? C’est votre métier. Vous avez l’habitude. Comment vous me trouvez ?
    
    Maud s’est esclaffée.
    
    - À son goût, ça, c’est sûr. Il te bande dessus comme un furieux.
    
    Sandrine l’a fixé en bas.
    
    - Ah, mais oui, dis donc ! Oui. Et pas qu’un peu !
    
    Il a souri. Un peu rougi. Ce qui lui donnait un charme fou.
    
    - C’est que…- C’est que quoi ? Je te plais ? T’as envie de moi ? C’est ça ?
    
    C’était ça, oui.
    
    Encore son sourire. Non, mais comment il était craquant, ce type !
    
    - Bon, alors confidence pour confidence, tu me déplais pas non plus. Si bien qu’on devrait pouvoir trouver un terrain d’entente, non ?
    
    Il était bien de cet avis.
    
    - Ah, oui alors !
    
    - Eh bien action ! Et t’as intérêt à assurer ! D’autant que tu m’as tout l’air d’être équipé pour ça !
    
    Elle a avancé la main. L’a empoigné à travers le pantalon.
    
    - On va voir de quoi c’est capable, tout cet attirail.
    
    Il a fait signe à Maud. Le rideau ! Le rideau ...