1. Maud et Sandrine (7)


    Datte: 10/07/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    Maud a interminablement fait tourner sa cuiller dans sa tasse.
    
    - Tu crois que c’est vrai ?
    
    Elles étaient installées, toutes les deux, à une terrasse de café, sur l’avenue. Tout un tas de gens allaient et venaient autour d’elles, perdus dans leurs pensées.
    
    - Hein ? Tu crois que c’est vrai ?
    
    - Quoi donc ?
    
    - Ce qu’il a dit, Boris. Qu’autant de types qu’on voudrait il pourrait nous amener, la prochaine fois, si on avait envie.
    
    - Ça prouve au moins une chose, c’est qu’il compte bien qu’il y ait une prochaine fois.
    
    - Oui, oh, ben ça, évidemment ! Non, mais quelle soirée ! J’en ai encore la chatte tout émerveillée.
    
    Elle a poussé un profond soupir.
    
    - Non, moi, la seule chose que je regrette, c’est qu’ils n’aient pas fini par se faire le cul, Boris et Augustin. Parce que alors là, moi, ça, c’est un truc…- Ça viendra. Ça viendra forcément. C’est comme… Non, mais t’imagines ? Si c’est vrai ce qu’il a dit… Avoir tout un cheptel de mâles à ta disposition. Dont tu peux faire tout ce qui te passe par la tête.
    
    Et Maud s’est prise à rêver. À voix haute.
    
    - Six ou sept, moi, je m’en verrais bien. Six ou sept qui seraient là autour de moi, à poil, autour de la piscine. Avec lesquels j’aurais été d’emblée très claire : un seul d’entre eux, au bout du compte, aurait mes faveurs. Si bien qu’ils sont prêts à tout pour attirer mon attention. Pour être celui-là. Tout. Absolument tout. Alors moi, évidemment, je fais durer. Tant que je peux. Je me repais de leurs queues ...
    ... dressées, prêtes à exploser, qui me supplient. Qui m’implorent : « Moi ! Moi ! Choisis-moi ! Moi ! » J’hésite. Il faut bien pourtant que je finisse par me décider. Celui-là, allez ! Je lui soupèse les coucougnettes. Je le décalotte. Je fais la moue. Mouais ! Peut-être. Non. Tout compte fait, faut encore que je réfléchisse. Et je reprends mes explorations. Jusqu’à ce qu’il y en ait un qui, incapable de se retenir plus longtemps, me gicle sur les doigts. Ce sera lui qui, maintenant qu’il a déchargé, sera à même de tenir beaucoup plus longtemps la distance. Qui me laissera le temps d’arriver à mes fins. Je le refais bander. Il ne demande que ça. Je m’ouvre à lui. Il est heureux. Tellement ! Triomphant. Il me pilonne avec une détermination ! Avec une énergie ! Les autres, autour, en ont pris leur parti. Ils regardent. Ils se rincent l’œil. C’est toujours ça ! À défaut d’autre chose. Et leurs queues explosent, les unes après les autres. Ils jouissent. Il jouit. Je jouis. Putain, que c’est bon !
    
    - Et moi, dans tout ça ?
    
    - Toi ? Ah, non ! Pas de concurrence. Je suis toute seule avec eux. T’es planquée dans un coin, toi, si tu veux, à suivre le déroulement des opérations. Et puis, le coup d’après, on fait l’inverse. Toi, sur la sellette. Et moi, à te regarder faire en compagnie, si possible, de Boris et d’Augustin. Et peut-être même aussi de Luc et de Martial. Tant qu’à faire ! Bon, mais allez ! On se bouge ? On fait quelque chose ? Parce que c’est en train de me mettre dans un ...
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