Questions, espoirs et désillusions
Datte: 30/07/2019,
Catégories:
fff,
inconnu,
profélève,
fsoumise,
fdomine,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
noculotte,
nopéné,
tutu,
lettre,
Auteur: Dyonisia, Source: Revebebe
... juste pour ne pas se sentir toutes seules pour prendre leur plaisir. Tu peux comprendre ça, hein, ma chérie ?
— Oui, bon d’accord, je vois bien, oui !
Je ris à mon tour.
— Mais mon rôle, là-dedans ?
— Eh bien, en fait, mes petites employées ne sont pas toutes versées dans les arts de Mytilène… Oh, bien sûr, elles ne sont pas si prudes que ça, mais elles manquent de techniques et parfois d’imagination… Donc, je dois les éclairer un peu sur les désirs, les gestes, les pratiques, les attentes inavouées dont la satisfaction peut combler la libido de nos clientes… Mais je ne peux pas donner de ma personne, bien évidemment ! Sinon, mon autorité en prendrait un vieux coup, tu l’imagines. C’est là que tu interviens, ma douce : tu vas nous servir de modèle, si je peux dire. Je dirigerai la séance, j’expliquerai les différentes situations qui peuvent se présenter, bref, nous ferons des exercices et les gamines s’entraîneront sur toi. Tu vois, c’est tout simple et tout à fait à ta portée, comme je t’ai dit.
Et tu souris gentiment en m’enjôlant de tes yeux mutins…
Et moi, je me liquéfie (et pas de plaisir !) au fur et à mesure que je comprends ce que tu m’as réservé :
— Mais c’est pas possible ! Tu veux dire qu’elles vont me faire l’amour ? Que tu vas me livrer à ces filles que je ne connais pas ? Mais tu aurais pu me prévenir, avant ! Mais enfin, tu as vu dans quel état je suis ? Qu’est-ce qu’elles vont penser de moi ? Et d’abord, elles sont combien ? Elles ont quel ...
... âge ? Des jeunes ? Ah non, non, je peux accepter ça, non, vraiment, non, c’est pas possible, pas du tout ! …
Je me révolte, je tape du pied, je fais mine de m’en aller. Mais pour aller où, d’ailleurs ? Je ne sais même pas exactement où je suis. À pied, sans le moindre bagage, avec quatre euros dans mon sac à main, une carte bleue inutile et mon chéquier resté dans ma voiture… je suis piégée ! J’en pleurerais, j’en pleure, de rage, d’impuissance, de peur… De honte aussi, en sentant le trouble sentiment, l’ignoble désir, qui s’empare sournoisement de moi… Tu es diabolique : tu as bien compris les fantasmes qui me hantent ; tu as mis à profit mes confidences de minitel et de mél ; tu as soigneusement noté le sens des messages échangés sur notre site de rencontres ; tu me places au pied du mur…
Au pied du mur ! Et si ce n’était pas qu’au sens figuré ? Je m’imagine nue, enchaînée au mur, justement ! Offerte sans voile à l’examen sans complaisance de toutes ces jeunes femmes. Combien as-tu dit ? Dix ? Une stagiaire en plus ? Entre dix-neuf et vingt-cinq ans ? Mais ce sont des gamines, par rapport à nous ! Je me trouble. Je m’empourpre. Il me semble qu’une main s’empare de mon ventre, de mon pubis, de ma chatte qu’elle presse comme une figue mûre…
Tu as tranquillement laissé passer l’orage. Tu as regardé, amusée, le cheminement de mes pensées au fond de mon regard. Tu as souri de plus belle quand tu as vu pointer une lueur lubrique que je n’ai pas eue la présence d’esprit, ou ...