Aristide s'il te plaît !
Datte: 05/07/2025,
Catégories:
fh,
Humour
Collègues / Travail
Auteur: Juliette G, Source: Revebebe
... quelque peu excitée, elle avait laissé son jeune amoureux caresser sa petite chatte tandis qu’elle le branlait. Si elle se masturbait souvent, cette fois, une certaine excitation et un orgasme violent l’avaient secouée alors que son amant jouissait sur sa cuisse.
Huguette Lajoie était donc toujours vierge l’année précédant son embauche dans cette société importante où elle avait rencontré son futur patron. Aristide Lamprois.
Décidément, tous ces abrutis, hommes comme femmes, ne parlaient plus que de son supérieur et de sa nouvelle turpitude. Une ignominie infamante pour toute la société. Une perte certaine de clients pour la boîte. Une perte d’argent. Certains des radoteurs sur place, soucieux de plaire au vieux Glandu, évoquaient même que le comportement de Lamprois méritait un licenciement.
— Écœurant !
Sur ce dernier mot, cette fois prononcé à haute voix, celle que ses collègues mortes de jalousie surnommaient Barbarella reposa sa tasse vide et abandonna le bureau servant de cafétéria. Elle savait pertinemment qu’elle attirerait sur elle tous les regards. Qu’ils soient masculins ou féminins, ces regards accompagneraient ses fesses. Les hommes désirant voir son cul nu. Les femmes bavant de jalousie.
Aristide reposa le combiné sur son téléphone et s’étira, s’appliquant à quelques lentes rotations de la tête pour se soulager de ses courbatures. À bientôt quarante ans, assumer un quatrième de judo devenait compliqué. S’il restait un redoutable combattant et un ...
... bon technicien, il ne fallait pas être grand clerc pour comprendre que les choses n’étaient plus si faciles. Il lui arrivait même d’envier les vingt-quatre printemps de sa chère Huguette. Bien sûr, elle débutait le judo à ses côtés, mais la vivacité de ses mouvements et la souplesse de son corps superbe le ramenaient à une certaine réalité. Il vieillissait.
C’était un fait. Cependant, son âge n’avait rien empêché à son nouveau bonheur. Aristide Lamprois ne se tapait pas sa secrétaire, non, il couchait avec une femme amoureuse. Et si Aristide n’était pas vraiment sûr de ses propres sentiments, il était bien certain que le sosie de Jane Fonda était dingue de lui. Une découverte qui l’avait réellement surpris. Il était clair qu’il ne valait mieux pas que leur aventure ne s’ébruite. Tous ces connards avaient déjà bien du mal à le supporter.
Aristide était resté un célibataire endurci. Il était bel homme, plaisait aux femmes, et il était évident pour beaucoup qu’il aurait pu se taper toute la gente féminine de la boutique. Il pratiquait un sport que l’on disait trop violent. Il conduisait une vieille 2 CV marron déglinguée. Et en début d’année, il avait décidé que sa secrétaire l’appellerait par son prénom. Toutes ces choses agaçaient cet incapable de Glandu et ses sbires. Jalousie ou simple méchanceté, Aristide s’en moquait comme de sa première ceinture blanche, et même s’en amusait.
Quant à sa dernière trouvaille pour emmerder son patron…
— Entrez !
À peine entrée, ...