Grande bringue
Datte: 28/06/2025,
Catégories:
fh,
ffh,
freresoeur,
Collègues / Travail
école,
bateau,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... Martine profite de la fatigue de sa sœur pour virevolter, se hisser sur la pointe des pieds pour attraper un pot de confiture et finit par se jucher sur la paillasse près de l’évier pour déguster la tartine dont elle n’a même pas envie. Juste pour vérifier que le regard de Jérôme ne quitte pas ses jambes. Françoise retourne se coucher, les deux autres partent au boulot.
Quand Martine rentre, elle retrouve sa sœur qui elle-même a retrouvée figure humaine.
— Alors ? Qu’est-ce que tu en penses, demande Françoise ?
— Ben… Plutôt pas mal, très bien même. Et au lit, ça donne quoi ?
— Un démon. D’ailleurs il m’a démontée, plaisante-t-elle.
— Ouais je sais, je vous ai matés.
— Quoi ? Saleté ! Vilaine voyeuse vicieuse !
— Même que je me suis branlée comme une folle. Putain, qu’est-ce qu’il t’a mis !
— Ne m’en parle pas, je n’en suis pas encore remise.
— C’est le bon cette fois ?
— Je ne sais pas, ça va dépendre de lui. Il a toutes les qualités pour, mais reste à savoir si il est vraiment accro ou s’il ne fait que s’amuser. Ça m’étonnerait, parce qu’il est super sérieux dans son boulot, mais va savoir ce qui se passe dans la tête des mecs…
— En tous cas, il ne se conduit pas en goujat. Impeccable au dîner, des fleurs et des petits chocolats de luxe, pas un mot de travers… Vous avez dérapé quand ?
— Quand il a voulu partir. Je lui ai dit : « reste si tu veux… ». Il est resté. Un baiser, puis deux, puis… J’ai monté l’escalier à reculons, à califourchon sur sa queue.
— ...
... Vrai ? Oh la vache ! Sacrée envie de toi.
— Ouais, ça on me l’avait jamais fait. Bon, je ne vais pas bouger et laisser faire. On verra bien si il ne cherchait qu’à tirer un coup ou si c’est plus sérieux.
— C’est toi qui vois.
— Attends, là, j’peux pas faire plus.
— o-o-o-o-o-o-
Jérôme est déraciné de sa Beauce natale. Fils de céréalier, ses parents sont morts jeunes, à cause des produits phytosanitaires probablement. Il a suivi une filière agricole, travaillé un temps avec son père, et puis ils se sont fâchés. L’un ne jurait que par les méthodes intensives, l’autre voulait revenir au respect de la terre et passer en bio. Devant le refus catégorique de son père, Jérôme s’est dit qu’il fallait changer les mentalités à la base. Avec courage et abnégation, il a claqué la porte et repris des études, financées par des petits boulots. Le décès prématuré de ses parents l’a conforté dans ses convictions, mais il était trop tard pour eux. La ferme s’est vendue pour partager entre frères et sœur, ce qui lui a permis de terminer ses études brillamment sans problèmes financiers. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé directeur de centre de formation d’apprentis. Une belle histoire d’amour avec une biologiste a fini en « quenouille », sans trop savoir pourquoi, comme souvent. Son entêtement pour le bio passait mal auprès de la profession comme du ministère, il avait envie de foutre le camp. Il chercha d’abord les postes libres outremer, mais on lui fit comprendre qu’ils étaient déjà ...