1. La servante du château (1)


    Datte: 30/07/2019, Catégories: Erotique, Auteur: Le Matou libertin, Source: Xstory

    ... au service de Monsieur de la Marchelière... j’ai su quelques semaines plus tard par une indiscrétion de la cuisinière que je n’avais pas été la seule postulante, mais qu’en fait, j’avais été choisie sur l’insistance du majordome personnel de Monsieur le baron.
    
    Pourquoi cet homme s’était-il mêlé de cela ? Je ne l’ai compris que bien des semaines après avoir été embauchée...
    
    Avant de poursuivre mon récit, laissez-moi me présenter un peu...
    
    J’estime être dans la cinquantaine épanouie, j’ai de longs cheveux châtain, qui la plupart de temps sont relevés en un chignon strict qui va bien à ma personnalité. J’ai hérité des gênes de ma mère et comme elle, je suis une grande et forte femme aux formes généreuses à la peau qui reste très blanche.
    
    Ma poitrine opulente tient encore fermement (j’en prends grand soin...) et elle est toujours soutenue par des soutiens-gorge adaptés, certes diront certains, pas très sexy !
    
    Mes hanches sont en proportion et ma taille est cambrée. Mais je n’ai pas envie de plaire ! C’est assez facile, car ma profession m’oblige à porter des vêtements stricts où la fantaisie n’a pas de place.
    
    Jules, mon mari a été le seul homme de ma vie... et il n’y en aura pas d’autres. Fervente catholique et pratiquante, je resterai fidèle à celui qui m’a comblé pendant près de trente ans. Amant inventif, il a su me donner dans l’intimité de notre chambre tout le bonheur que j’attendais... Il m’a fait connaître de nombreuses positions amoureuses, mais la ...
    ... seule à laquelle je me suis toujours refusée lorsqu’il a voulu, c’est la sodomie...
    
    J’avais considéré sa proposition dégradante, sale et contre nature... Jean avait compris mes arguments et n’en avait plus parlé. Il y avait bien des variantes...
    
    Je ne bronze pas : j’ai le teint très blanc hérité de ma mère... Des grands yeux gris, un nez droit et une bouche un peu large complètent mon portrait de femme mature.
    
    Avec l’âge, ma silhouette, déjà robuste, s’est empâtée et désormais, j’ai une poitrine et des fesses plus que généreuses. Mais cela ne me dérange pas... Je n’ai plus à plaire !
    
    Un jour, j’ai surpris la conversation entre deux chambrières, deux jeunes femmes dans la vingtaine d’années... elles parlaient à mots couverts de ‘Boubou’ le surnom qu’elles donnaient au majordome et faisaient des paris sur moi et son ’tournebroche’. Je ne comprenais pas ce qu’elles voulaient dire et j’oubliai bien vite cette conversation.
    
    Mais quelques semaines plus tard, elle revenait comme un boomerang. Depuis quelques jours, j’étais en but aux avances de Maria, la cuisinière. D’après ce que j’avais compris des autres membres de la domesticité, elle était lesbienne et à près de 60 ans, elle passait pour avoir perverti la plupart des femmes du château. Celles qui ne succombaient pas partaient bien vite sous d’autres cieux.
    
    J’éludais les allusions amoureuses de Maria et repoussait ses avances... Je n’avais aucun goût pour les relations saphiques ni pour les autres...
    
    C’est ainsi ...
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