La servante du château (1)
Datte: 30/07/2019,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Le Matou libertin, Source: Xstory
Voici le message reçu il y a quelques semaines
—**Je me permets de vous écrire, séduite par vos écrits. Votre style est très plaisant. J’ai 30 ans, très cérébrale et vraie passion pour le virtuel (...écrit !), surtout celui évoquant l’interdit, le tabou, à l’exclusion de l’inceste, du S. M et du crade. Je recherche un auteur lettré, à l’imagination fertile, susceptible de mettre en scène ma mère, la cinquantaine, très ronde, dans une histoire complexe, se déroulant dans un château, où ma mère est employée comme domestique (femme de ménage). Le sujet vous inspire-t-il et êtes- vous intéressé ? Au plaisir, Cora.***
Et voilà ce que j’ai imaginé ! (4 chapitres).
La servante du château.
Chapitre 1.
Après quelques mois de chômage, j’avais enfin retrouvé une place de gouvernante chez un riche châtelain du sud de la France... J’étais contente, car à 56 ans, je ne me voyais pas traîner mon inaction pendant des années... et aussi, je savais qu’à mon âge, il n’est pas facile de retrouver un emploi, fut-ce-il dans ma branche ! Mais je devais m’éloigner de ma zone géographique habituelle.
J’avais partagé ma vie avec mon mari décédé trop tôt qui comme moi, était employé par des riches propriétaires pour tenir des maisons parfois immenses... Il était majordome et j’étais gouvernante... L’un et l’autre, nous avions gravi les échelons... de simple chauffeur et garde du corps, il était devenu au fil du temps l’homme indispensable dans toute maison où le personnel domestique ...
... est parfois nombreux.
De mon côté, d’aide-cuisinière à aide-chambrière, j’avais acquis le statut de gouvernante lorsque nous étions entrés tous les deux au service de Monsieur Vincent quinze ans auparavant.
La place était bonne... Nous avions un salaire plus que convenable et nous disposions d’un petit appartement dans une dépendance de la propriété...
Hélas, c’était trop beau pour que cela dure... Cinq ans plus tard, Jules, mon mari était décédé d’une crise cardiaque foudroyante.
Puis Monsieur Vincent était décédé à son tour, les enfants avaient vendu la propriété dont ils n’avaient que faire et je me suis retrouvée au chômage, certes avec des indemnités confortables !
Désormais, je vivais seule... Fervente catholique, je ne me voyais pas refaire ma vie ou encore moins prendre un amant qui comblerait mes besoins sexuels, car j’en avais encore ! Mais ça, c’est une autre histoire et je me sentais bien ainsi.
J’avais été élevée par mes parents qui étaient des agriculteurs céréaliers dans la Beauce et comme j’étais la dernière de la fratrie (j’avais deux frères aînés), j’avais été dirigée vers l’école hôtelière de la région qui, d’après ma mère, me préparerait à une vie de femme au service de mon futur mari...
De maison en maison, d’un emploi à un autre, je pouvais désormais prétendre au statut de gouvernante... Entre temps, j’avais eu une fille qui était confiée à mes parents... Il m’était impossible de l’élever avec mes fonctions !
Lorsque je suis entrée ...