Adrien, l’amour fou – histoire complète (07)
Datte: 22/06/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Sylvainerotic, Source: Hds
... mis en marche, et dans toutes les directions. Que souhaites tu ? Tout recommencer ? Non, je ne peux pas m’emballer… Peut-être que tu m’en veux encore, et cherche une confrontation ? Je trembleTu veux me voir… tu es à Paris… juste boire un verre. Je n’hésite pas bien longtemps. Je ne PEUX pas ne pas te voir, cela m’est impossible.
Tu n’as pas changé ! Tu es très mignon ce jour-là. Un t-shirt, un jean, des Converse. Tu respires la beauté de la jeunesse. Au début, l’ambiance est bizarre. Silencieuse. On parle de la météo. Mon dieu, par quoi commencer ? Va-t-on reprendre là où on a laissé les choses la dernière fois, dans les larmes, les cris, l’incompréhension ? Je n’en ai pas du tout envie… toi non plus. Alors, je prends de tes nouvelles. Tu viens d’intégrer une école de commerce, située en banlieue parisienne. Une des meilleures. Ton ancien professeur que je suis n’est pas surpris. Je sais à quel point tu es brillant. Mais l’ancien amant avait peur que tu aies mal digéré notre rupture, et que cela t’ait perturbé dans tes études. Ce n’a pas été le cas apparemment. Te voilà parisien comme moi. Tu prends des nouvelles toi aussi. Même si tu as l’air de savoir ce que je fais. D’ailleurs tu savais que j’étais à Paris. J’imagine que tout a fini par se savoir au fond. Je frissonne. J’imagine les commérages, les ragots. Qu’est ce qu’on a pensé et dit à mon sujet ? Et à ton sujet ? Je n’ose pas aborder la question.
Je m’inquiète de tes rapports avec ta famille. Ça va mieux. ...
... Beaucoup mieux. Je suis content pour toi. Ta mère a bien accepté ta relation avec Erwan, et l’a même rencontré. Je réalise donc que le problème, c’était moi, et non ton homosexualité. Je m’en veux… Tu t’empresses de dire que vous n’êtes plus ensemble. Vous étiez différents, me dis tu. Je ne cherche pas à en savoir plus.
Soudain, sans amener le sujet, tu t’excuses pour notre rupture. Je t’interromps tout de suite, pour m’excuser et rejeter la faute sur moi. Tu surenchéris… Je te contre. Excuse, contre excuse. C’est presque comique. Deux fautes en fait. Deux erreurs de jugement, c’est probablement pour ça que tout s’est cassé d’un coup si vite. De l’impatience, de l’intransigeance, de l’immaturité de ton coté. De la crainte, des remords, de la honte, ne pas assumer assez notre relation, de mon côté.
Je suis soulagé… tellement soulagé. Et toi aussi. Qu’on ait eu cette explication. Ce moment de pardon, d’explication. Un poids est levé. J’y vois plus clair. Je suis maintenant tellement content de te voir, juste de sentir ta présence. On décide de passer l’après-midi ensemble.
Nous sommes à Paris tous les deux. On en profite. On marche dans les rues, s’arrête dans les librairies, galeries. Je suis enfin dans une ville où je peux être moi-même, et toi aussi. Une ville qui assouvit nos désirs de découverte, de liberté, de plaisir. Je te redécouvre. J’aime te voir dans cet environnement. Nouveau pour toi, mais qui te convient si bienAu fur et à mesure de l’après-midi, je redeviens ...