1. Faites des enfants… !


    Datte: 20/06/2025, Catégories: fh, hplusag, alliance, amour, entreseins, Oral pénétratio, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... n’arrivent avec leurs affaires, je divise la baraque en deux en collant des frontières un peu partout, histoire de lui montrer sa bêtise.
    
    — Qu’est-ce que c’est que ça ? demande l’ingénieur en arrivant.
    — Rien, je n’ai fait que matérialiser ta stupidité…
    — Ridicule ! En plus, ce n’est même pas valable. Dans la cuisine, l’électroménager est tout du même côté, ce n’est pas équitable…
    — Fais mieux, lui dis-je en lui tendant un rouleau de scotch !
    — Je n’ai pas de temps à perdre en enfantillages.
    — Ça te va bien de parler d’enfantillages. Ne sommes-nous pas une famille, peut-être capables de faire les choses simplement sans avoir recours au notaire ? Tu vois, Jean-Philippe, ce qui te manque et ce qui manquait à ta mère également, c’est l’élégance. Crois-tu que moi j’ai réclamé la moitié du petit pavillon de mes parents à la mort de ton grand-père ? J’aurais eu honte. Mais maintenant que Mamie est décédée également, je ne dis pas que je ne retournerais pas vivre dans la maison de mon enfance, si l’atmosphère ici est irrespirable et polluée par ta stupidité du souci des mètres carrés. Et tu devras vendre pour rembourser ma part.
    — Tu es un indécrottable facho !
    — Arrête, Jean-Phi, intervient timidement Isabelle.
    — Ah ! Je te souhaite bien du courage pour supporter ce vieux chnoque toute seule. Si ça ne va pas, n’hésite pas, appelle-moi.
    
    Tiens, une petite épée de Damoclès, ça ne lui fera pas de mal. Eh oui, le pavillon de mes parents, il est à moi et à moi seul. On ...
    ... ne se parle plus de la soirée, ils s’installent, Isabelle très gênée fait profil bas, je prépare le dîner. Mon fils part très tôt le lendemain, bon vent. Isabelle est vraiment mignonne et elle n’a vraiment pas de chance. Non seulement elle n’a pas pu faire d’études, mais en plus elle a épousé cet olibrius abscons. Au quotidien, elle se montre excellente maîtresse de maison, maison qu’elle trouve belle, elle ne cesse de le répéter. Nous nous sommes partagé les tâches, elle l’intérieur et moi l’extérieur. Au moins, on ne se marche pas sur les pieds. Elle ne conduit pas, alors c’est moi qui l’emmène faire les courses.
    
    Les semaines passent dans une certaine harmonie. La tension ne monte que lors des rares week-ends que Jean-Philippe vient passer avec nous. J’évite de le croiser en dehors des repas, durant lesquels la télé remplace toute conversation. Tout aurait pu durer ainsi pendant des années, sans cette fête des Pères. Dire que ma belle-fille m’était totalement indifférente eût été mentir. Je m’obligeais au quotidien à la considérer comme la fille que je n’avais pas eue, mais il m’était bien difficile de garder mes yeux dans mes poches. Au fil du temps, elle s’était habituée aux lieux et à ma présence, se sentant de plus en plus chez elle, et non plus en visite. Sans parler de « laisser-aller », je dirais qu’elle ne faisait plus attention à ne porter que des tenues impeccables, osant paraître au petit-déjeuner en courte chemise de nuit, ou faisant grand ménage en petit ...
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