COLLECTION ESCORTE GIRL. La fermière (1/4)
Datte: 19/06/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... de métro 1 jusqu’aux Halles, puis je rejoins l’étude de mon oncle Germain qui m’est inconnu, maman m’a dit que je l’avais vu, j’avais 4 ans.
Lorsque j’arrive dans sa rue, non, son boulevard, je vois un attroupement devant un immeuble avec des lumières bleues.
Plus je me rapproche avec ma petite valise à la main, plus les numéros se rapprochent de cet attroupement, plus les numéros pairs se succèdent, 18, 20, 22, 24.
L’étude est au 28 et c’est là que les voitures de police se trouvent certaines avec leurs gyrophares.
Un homme sort du porche où la plaque notariale se trouve.
Il est menotté avec un imper cachant sa figure, encadré de deux policiers.
Je vois une femme en pleurs, tous partent sauf la femme qui reste sur le trottoir.
Je m’approche.
• Êtes-vous Pauline la femme de maître Germain ?
• Mince, Séraphine, je savais que tu arrivais aujourd’hui, mais avec la catastrophe qui s’abat sur nous, je t’avais oubliée.
• Que se passe-t-il ?
• Ils accusent Germain d’avoir capté frauduleusement l’héritage d’une vieille cliente qui est morte alors que je suis persuadée que toutes ses affaires sont au-dessus de tous reproches.
La police l’a emmené pour l’interroger.
Mais montons chez nous, je vais te donner les clefs du logement.
Avant, regarde, tu entres sous le porche voisin, tu montes au 8e où se trouvent les anciennes chambres de bonne.
Attention à pied, l’ascenseur est réservé au résident jusqu’au 7e , Louisa la concierge te pistera ...
... pour te faire des remontrances.
• Et pour le travail, je commence toujours le 1er !
Je vois sortir trois hommes avec des ordinateurs dans les bras, nous les laissons passer.
• Alors là c’est moins sûr, ils sont en train de perquisitionner l’étude, tu vois, ils emportent les ordinateurs.
J’ai déjà dit aux autres employés avec qui tu devais travailler de rentrer chez eux.
La police leur a dit qu’ils seraient convoqués pour interrogatoire à la brigade financière.
Je récupère les clefs et j’entre, l’ascenseur est là ainsi que la gardienne semblant attendre en balayant le hall.
• Tu es Séraphine, j’espère qu’ils t’ont dit que tu devais monter à pied, l’ascenseur, c’est pour les propriétaires.
• Oui, madame, je respecterai la règle, j’ai l’avantage d’être jeune.
Elle prend mon ironie en plein fouet, on me dit avec de bonnes réparties.
Je monte, pour cette fois à pied, lorsqu’elle sera dans sa loge, j’ai déjà ma petite idée.
Le logement est fonctionnel et propre et bien suffisant pour une fille seule surtout qu’il y a la télé.
Nous sommes des gens pleins de bien matériel dans la culture, mais des gens pauvres avec tout de même, la télé.
Avec ce que je gagne, j’en ai une dans ma chambre.
Dans mon malheur, lorsque je redescends et que je fais téléphoner à mes parents, j’omets de dire que le cousin, il doit se retrouver sur le gril au commissariat.
Je dois téléphoner d’un poste fixe, les portables sont trop chers pour nos bourses.
Inutile ...