Une bonne action
Datte: 13/06/2025,
Catégories:
f,
h,
fh,
hagé,
extracon,
handicap,
amour,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
confession,
mast,
Auteur: Effrontee, Source: Revebebe
... veste d’intérieur. Je fixe à mon tour son regard dans l’espoir d’y déceler un quelconque signe dont je n’ai aucune idée de ce qu’il pourrait être. Peut-être un éclair lubrique ? Je sens des picotements partout dans mon ventre. La situation devient de plus en plus excitante et mon trouble s’accroît. Il finit par rompre le silence.
— Chantal, dites-moi ce que vous avez choisi de me lire.
À l’énoncé du titre, il sourit d’un air satisfait. Je suis rassurée.
— C’est un excellent choix. Vous connaissez l’histoire ?
— Un peu, je sais qu’elle a fait l’objet d’un film d’un metteur en scène italien.
— En effet, que je n’ai pas vu malheureusement, ajoute-t-il en riant gaiement ! Mais ma femme me l’a lu entièrement, il y a longtemps, et je suis curieux de vous entendre le lire, entendre votre voix si séduisante, me parler de cette femme que l’auteur décrit comme très belle, mais quelque peu perverse.
Je ne sais plus où me mettre après cette déclaration d’amour non dissimulée. Cette fois, c’est décidé : je me livre. Aveugle ou pas, pervers ou homme honnête, je me soumets. Je repère les extraits choisis de cet ouvrage et je commence ma lecture. Lentement d’une voix que je veux chaude et enjôleuse. Chassez le naturel, il vous revient au galop.
Le texte que je lis me fait ressentir des sensations inconnues alors. L’atmosphère décrite dans ce couple vénitien est lourde et très sensuelle. Si j’aime m’exhiber, c’est toujours en union avec monsieur. Là, cette femme trompe ...
... lentement, très lentement, et inexorablement son époux.
La présence de cet homme en face de moi qui me mate la voix, me déshabille sans me toucher, et ce texte, chaud, tout concourt à me faire mouiller ma culotte. Je m’en rends bien compte mais je ne fais rien pour dissimuler mon trouble. Mieux, je décroise mes jambes et les écarte, ce qui ne doit pas manquer d’exposer mes dessous souillés par ma cyprine que je sens sourdre malgré moi d’entre les lèvres de mon sexe. Il ne voit pas, non ? Sa voix interrompt ma lecture.
— Vous aimez ce que vous me lisez Chantal. C’est évident. Ne m’en voulez pas si je vous dis que je perçois tout le trouble que vous ressentez et que je ressens moi-même à entendre ces mots sortis de votre bouche, d’entre vos lèvres. Je ne veux en aucun cas vous offenser, mais vous me troublez comme je ne l’ai pas été depuis bien longtemps. Continuez s’il vous plaît, ne vous préoccupez pas de moi.
Inutile de dire l’émoi qui me saisit à l’écoute de ces mots. Je ne sais plus quoi faire. Les odeurs de mon sexe m’ont-elles trahie ? Son sens de l’odorat exacerbé les a-t-il perçues ? Aussi, lâchement je baisse les yeux sur le papier glacé devant moi et poursuis ma lecture sans rien modifier de ma position.
Malgré tout, je ne peux m’empêcher de le surveiller dans le champ de ma vision, au-dessus du livre. Maintenant, il a la tête penchée en arrière, le regard fixé au plafond. Mais ses mains ont quitté ses cuisses et une est glissée à l’intérieur de sa veste ...