Une bonne action
Datte: 13/06/2025,
Catégories:
f,
h,
fh,
hagé,
extracon,
handicap,
amour,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
odeurs,
confession,
mast,
Auteur: Effrontee, Source: Revebebe
... son tour. Cet homme est le diable en personne et je me sens devenir sa Lilith.
— Ah, Chantal, je devine devant quels livres vous êtes arrêtée.
Je n’en peux plus ! Cette situation devient insupportable. Tant pis, d’une voix hésitante, je lui demande.
— C’est terrible Monsieur. J’ai l’impression que vous me voyez !
À peine ai-je terminé ma phrase que je me mords les lèvres tant elle est ridicule. Je crains aussi de le froisser et de briser ce qui est devenu lentement un moment magique. Cet homme me subjugue, me donne la chair de poule. Sa réponse me rassure.
— Vous savez, Chantal, ne vous étonnez pas et ne soyez pas surprise, nous autres les malvoyants nous compensons l’absence d’un sens en développant les quatre autres. Je pourrais voir de mes mains vos formes, que je devine généreuses, s’il m’en était donné le loisir. Votre voix trahit une femme sensuelle et va de pair avec des yeux que je devine curieux et sensibles aux attentions portées à votre personne, n’est-ce pas ?
Surprise par la question, je ne trouve rien à répondre. Il vient alors gentiment à mon secours.
— Mais rassurez-vous, mes yeux sont éteints de ne s’être jamais ouverts à la lumière. Continuez votre recherche s’il vous plaît.
Je parcours les étagères du regard. Je me refuse, sans vraiment de conviction, à prendre un livre qui est un recueil d’histoires pornographiques très hard.
Mon attention est attirée par la tranche d’un ouvrage qui affiche le titre « l’Érotisme. Les plus ...
... grands textes d’Ovide à Sade et Bataille ». Je me réjouis de ce choix car il me couvre d’un prétexte, un peu hypocrite, de retenir des textes classiques à la qualité reconnue de la littérature érotique. À l’intérieur, plusieurs récits, des extraits de livres dont beaucoup me sont inconnus. Tout de suite, l’un d’entre eux fixe mon choix.
« La clef, la confession impudique » de Jun’ichirô Tanizaki, cet auteur japonais célèbre pour son œuvre érotique. J’avais entendu parler du film très soft, tiré du livre, qui racontait l’histoire de ce mari qui joue et prend plaisir à exhiber et livrer son épouse jusqu’à en mourir. Le texte reprend les passages les plus chauds de l’ouvrage.
Le livre en main, je retourne m’asseoir en face de mon spectateur. Bien entendu, plus par nonchalance que par provocation sans doute, je me garde de baisser ma jupe qui, remontée, dévoile mes cuisses jusqu’à la naissance de ma petite culotte. En tout bien tout honneur, bien entendu, et dans les limites des convenances.
Je ne sais pas si ma libido ou mon imagination me joue des tours mais je crois voir distinctement que l’homme en face de moi remue étrangement sur son fauteuil ! Je fais comme si de rien, mais, perverse, je croise les jambes sans réaliser que cela fait crisser mes bas. Tout de suite, je regarde le bonhomme. Effectivement, le bruit de mes bas a attiré son regard sur mes jambes. Ses mains ont quitté les accoudoirs de son fauteuil pour venir se poser sur ses cuisses encore recouvertes de sa ...