Les malheurs de Clotilde Ch. 20
Datte: 13/06/2025,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: byliviolheure, Source: Literotica
... le sens au plus profond de moi.
Je n'ai pas de montre, mais je coure depuis plus de trente minutes quand enfin j'arrive à mon grillage. De ce côté-ci, il n'y a qu'un grand pré puis la forêt. J'ai fais attention, il n'y a pas de voiture garé dans le pré. Je m'approche de ce trou, plusieurs fois j'ai demandée à mon époux de le réparer ou de le faire faire. Il ne l'a jamais fait ou fait faire. Je l'ai engueulée une fois pour ça, aujourd'hui je remercie dieu qu'il ne m'ait pas écoutée. On vis dans un quartier calme et sûr, il n'y a pas de cambriolage, ce n'était pas un objectif prioritaire que de réparer ce petit morceau de grillage. Tant mieux. Je l'écarte de mes mains, mes pieds me font mal, je grimace, ils dégoulinent de sang. Peu importe, dans peu de temps je serais sauvée, soignée. Je m'accroupis, je m'avance, mais les morceaux saillant de grillage déchirent ma robe fine. Je passe, pas ma robe, tant pis, mon mari me verra arriver nue. Il sera surpris par mon corps, ses modifications, ses stigmates. Au moins, de visu, il verra l'enfer que j'ai vécu.
Je vois que la pièce de vie est éclairée, j'en pleure, mais pour la première fois depuis des semaines, c'est de joie. J'avance doucement, je grimace encore, j'ai mal au pied. Je sens le sperme séché entre mes cuisses et mes fesses, sur mon visage. Je me doucherais une fois en sécurité. Je jure que plus personne ne touchera mon corps.
J'avance avec précaution. Je me mets à quatre pattes pour avancer dans la nuit noire. ...
... Autant pour ne pas être vu au cas ou Greg surveille, que pour que mes pieds ne me torture plus. Pour la première fois depuis longtemps, j'avance ainsi, pas comme une chienne, pas comme une esclave sexuelle, mais comme une femme libre.
Pour l'instant je n'ai pas de haine, je n'ai pas de colère en moi, je suis juste épuisée, détruite, abattue. Mais une fois complètement en sécurité je ferais payer tout mes agresseurs, je les ferais aller en prison pour longtemps. J'y mettrais toutes mes économies si il le faut, mais aucun ne s'en sortira impuni! Je me le jure!.
Je traverse le jardin, me cachant autant que je peux. Je m'approche de la porte de la cuisine. Je m'accroupis devant. Je saisis la poignée, elle tourne. Comme à son habitude, la porte n'est pas fermée, je l'ouvre. Je l'ai, là aussi, souvent engueulée pour ne pas fermer systématiquement cette putain de porte arrière. Aujourd'hui je béni mon mari pour ça aussi. J'entre et referme la porte sans un bruit. Je me redresse. J'entends le bruit délicieux de la télé dans la pièce de vie. Je me redresse, je cache ma poitrine de mon bras gauche, je mets ma main droit sur mon sexe, pour le cacher également. En pleurant autant de joie que de soulagement, j'avance vers le salon. Tout est enfin fini, ils vont payer cher, mais moi, ça y est, j'ai réussit, je suis LIBRE.... Tout est enfin fini... C'est la fin de mon calvaire... Cette terrible épreuve va nécessiter de long mois, de longues années de thérapie, mais tout est derrière moi. ...