Gilou découvre de nouvelles terres et passe l’équateur. - Histoires de Sexe

Gilou découvre de nouvelles terres et passe l’équateur.

... père dans ses jeunes années ferait-il le poids, mais ce n’est pas encore sûr. Quoique probablement, il n’a pas notre technique de combat et cela doit être assez primitif.

— Mets-lui le marché en main, nous rentrons avec quelques chamanes pour les instruire dans l’art de guérir et d’accoucher et eux nous enseigneront leurs arts de guérir ; en échange, on prendra aussi quelques fils de noble pour les instruire dans les autres arts que nous avons dans notre capitale ou dans l’Ancien Monde, mais en contrepartie, plus de raid contre le royaume de Druztzkafior, ni contre la tribu qui nous a accueillis ici.

Là, il se retire vers ses hommes pour discuter si cela est plus avantageux pour eux ou non, on leur enlevait une grosse partie de leur fonds de commerce.

Il revint et nous fit cette proposition :

— Les femmes qui sont encore chez nous, vous seront rendues si elles ne sont pas enceintes par un membre de notre peuple ou mère d’un fils qui soit l’un de nos guerriers. Nous sommes d’accord pour ne plus importuner les semi-sauvages qui sont sous votre protection, il est très content que son héritier aille voir le monde, mais que pendant deux ans, car après, il doit passer adulte et subir les épreuves. Pour les chamanes, c’est aussi en ordre, surtout celui qu’a désigné son fils, il serait enchanté s’il peut rester chez nous définitivement, mais en contrepartie, il aimerait épouser la fille de la reine Druztzkafior, dont on lui a vanté la grande beauté2.
— Je le remercie ...

... d’avoir accepté mon offre qui fera deux gagnants à la place de deux perdants, pour la fille de la reine, je ferai ce que je pourrai pour la convaincre, pour cela, ce serait bien que je me rende compte dans quel environnement elle devra vivre. Elle jouit d’une grande liberté et il vaut mieux qu’elle soit enthousiaste de venir que contrainte et forcée.
— Ça, c’est nouveau qu’on demande aux femmes si elles vont se plaire.
— Crois-en mon expérience, c’est mieux quand elles participent que quand elles subissent, dans son pays, la plupart du temps, ce sont les femmes qui commandent et cela fonctionne assez bien. Cependant, il serait bien qu’elle connaisse votre langue et si on pouvait avoir une femme relativement bien éduquée pour lui l’apprendre.
— Au fait, j’ai une fille de onze ans, j’aimerais, avant qu’elle soit mariée, qu’elle reçoive une instruction plus poussée que celle qu’elle peut recevoir des prêtres d’ici ou pire des chamanes.
— Volontiers, je la prendrai avec nous, elle pourrait instruire la princesse en vue de son mariage.

À ce moment, Tamis me fait une remarque :« Tu renouvelles drôlement ton harem, tu les prends presque au berceau maintenant. »

Comme il nous est impossible d’embarquer tout ce monde sur les tarns, j’apprends que ce peuple que je prenais pour assez barbare est très au courant de la navigation, mais ils n’ont jamais voulu aller trop au sud, car pour eux, il fait trop chaud, surtout le passage de l’équateur, avec un ciel inconnu les a jusque-là ...