Gilou découvre de nouvelles terres et passe l’équateur. - Histoires de Sexe

Gilou découvre de nouvelles terres et passe l’équateur.

... comprends pas un traître mot, mais l’irremplaçable Tamis me le traduit en clair :

— Ces femmes ont toutes été emmenées pour être vendues à d’autres tribus plus au nord qui n’en ont pratiquement plus, une épidémie les ayant décimées, les naissances se passent très mal, la plupart sont mortes à la naissance de leur premier enfant.
— Mais celles qui ont été enlevées ?
— Je suppose qu’elles sont toujours en vie, surtout celles qu’on a enlevées dans la région, elles sont semble-t-il très résistantes.

On est bien avancé sur ce qu’il faut faire. D’un côté, si on les délivre, on condamne des tribus à disparaître et d’autre part, peut-on laisser ce commerce se développer.

— Demande-lui s’il pense qu’il y ait une chance pour que ceci s’arrête.
— C’est un peu le fonds de commerce de sa tribu et pour les autres du nord, c’est la survie.
— Est-ce qu’ils ont des hommes médecines qui savent guérir et faire venir au monde les enfants ?
— Quelques-uns, mais pas très efficace dans l’art, mais beaucoup plus dans la demande de sacrifice, toutefois, il y en a un qui est très bon, mais c’est l’ennemi de mon père Tapagon, qui est le chef de la tribu ; pour les naissances, c’est l’affaire des femmes âgées.
— Intéressant, peux-tu nous conduire à ton père, je vais lui proposer quelque chose qui va l’intéresser et toi, cela te plairaît-il de t’instruire chez nous ?
— Oui, mais il faut en discuter avec père.
— On repartira demain à l’aube, il faut laisser reposer nos tarns si on veut ...

... les garder longtemps.

Tamis dit aux membres de la tribu que les femmes ne sont pas mortes, mais elles ont été emmenées très loin dans le nord et qu’on peut envisager difficilement d’aller les libérer, mais je vais essayer de demander que de tels raids ne se reproduisent plus, s’il a un enfant, je le prendrai quelques années pour l’instruire et que cela sera très profitable pour eux.

Le lendemain, malgré tout, le jeune Nordiste est encapuchonné pour une heure, car on repart vers le nord et après deux heures de vol, on voit une colonne de ce qui semble être des guerriers avançant au pas de course.

— Je les reconnais, ce sont les miens, je vois même Père.
— On va descendre et se poser un peu plus loin, tu iras voir ton père et lui dire qu’on désire lui parler, mais pour qu’on puisse se comprendre, demande-lui d’enlever son casque pour que l’on puisse se comprendre à travers Tamis.

Bientôt, une vingtaine de guerriers armés jusqu’aux dents font leur apparition, ils se rangent dans un ordre parfait, et un grand guerrier s’avance avec l’adolescent que l’on a kidnappé, les deux sans casque et sans armes, si ce n’est une épée qui pend sur le côté.

Tamis me transmet qu’il n’a plus d’intentions belliqueuses et qu’il est tout content de retrouver son fils qu’il croyait perdu. Lequel l’a orienté sur nos objectifs.

Il est d’une stature un peu plus courte que moi, mais son thorax est incroyablement large, je ne suis pas sûr que j’aimerais me battre contre lui. Peut-être ...