Un faux cocu
Datte: 08/06/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
Et un jour, Christophe eut la conviction que Corinne le faisait cocu. Son comportement ne laissait plus place au doute. Passe encore pour ses visites récurrentes chez le coiffeur pour se refaire des mèches blondes dans son opulente chevelure lui tombant sur les épaules. Il avait remarqué qu'elle laissait moins souvent ses cheveux en chignon, comme pour accentuer sa séduction. Elle se maquillait de plus en plus souvent en allant au boulot, raccourcissait ses robes ou jupes, choisissait des jeans moulant sa croupe somptueuse, ni trop grosse ni trop maigre, qui avait tant inspiré sa queue autrefois au point d'initier très tôt Corinne à la sodomie. Il l'avait même vue un jour partir au travail sans soutien-gorge sous son chemisier. Comme il s'en étonnait, elle avait prétexté l'envie d'être libre de son corps plutôt que supporter une contrainte. Plus grave : elle s'était parfois éloignée de lui pendant qu'elle téléphonait sur son portable, mezzo voce. Et enfin, elle prétextait la fatigue quand il la sollicitait au lit pour un rapport sexuel autant que conjugal. Christophe découvrait que Corinne faisait dix ans de moins que ses cinquante ans récemment fêtés, qu'elle possédait un attrait sexuel incontestable, et que selon toute probabilité, un autre que lui en profitait.
Il voulait cependant à tout prix éviter le piège mortel de la jalousie. Des filatures par lui ou un détective privé, attitude qu'il jugeait dégradante. Si sa femme plaisait à un autre, c'est qu'elle était ...
... belle pour deux. Mais c'est lui qui était son mari et qui l'avait tous les jours dans son lit. Lui qui pouvait lui faire l'amour sans se cacher. Lui qui connaissait parfaitement son corps, ses goûts sexuels, ses attitudes dans l'amour. Le privilège de l'ancienneté. Le fait est qu'ils s'étaient un peu endormis sur leurs lauriers amoureux, conséquence inévitable des années conjugales. Mais qu'il soit cocu (c'était du moins sa conviction) réveillait son désir. Il ne fallait plus qu'il lui fasse l'amour "à la papa". Il fallait qu'il la baise, puisqu'elle baisait (supposait-il) avec son amant.
Sa stratégie de reconquête, il la commença avec un repas dans un très bon restaurant afin de fêter leurs 25 ans de mariage. Eh oui, déjà. Elle était ravie de l'initiative, s'était mise sur son trente et un après qu'il eut exigé qu'elle porte une robe, laquelle lui arrivait à la moitié de ses cuisses galbées. Pendant le repas, il lui fit du pied et elle ne se déroba pas, en se déchaussant et en laissant son pied nu. En faisait-elle autant pour son amant ? Il risqua une main sous la table sur son genou mais elle lui fit comprendre qu'il allait trop loin avec un sourire indulgent. Il ne sourcilla pas à l'addition salée, pas plus qu'il ne s'étonna quand, avant de partir, elle émit le voeu d'aller aux toilettes. C'était son habitude.
- Ok, je t'accompagne, lui dit-il.
Lorsqu'elle prit la direction des toilettes pour dames, au lieu d'aller dans son "camp", il la suivit et à peine avait-elle ...