1. Semaine à Paris, jour 4 et épilogue


    Datte: 08/06/2025, Catégories: A dormir debout, Auteur: BPG, Source: Hds

    ... clientèle avait de toute évidence pas eu besoin de l’intimité du rideau pour s’amuser aussi. Ce n’était quasiment que des tables de couples, et pourtant on ne voyait jamais le bon nombre de pieds sous les tables. Il en manquait toujours un ou deux dont il n’était difficile d’imaginer ou il se trouvait. Thomas suspecta un homme de se masturber dans une chaussure de sa compagne. Une cliente n’était de toute évidence pas passé sous la table pour ramasser sa serviette, ou alors elle avait vraiment du mal à la trouver.
    
    -« En fait, je me demande à quoi servent les rideaux si tout le monde faisait plus ou moins la même chose que nous ! »-« A préserver votre pudeur ! C’est la table des débutants. Je me suis dit que ce serait un décor parfait pour notre, comme pourrais-je dire ? L’évolution de notre relation. »-« De toute évidence, vous êtes un habitué de ce milieu. Il serait préférable de ne pas trop s’étendre sur le sujet auprès de.. Madame. Ça pourrait la refreiner dans son élan. »-« Ho mais votre femme est un ode à la sensualité. Je m’en voudrais de refreiner. D’ailleurs, avez-vous une petite idée de ce qu’elle aimerait pour poursuivre la soirée ? » Thomas regarda la porte capitonnée au fond de la salle, qui de toute évidence amenait au club. Lui, il savait exactement où il voulait que la soirée se finisse. Mais ce serait certainement pousser le bouchon trop loin. Il faudra la jouer fine, même pour voir.
    
    Clémentine sortit des toilettes, l’œuf à la main, à peine caché. ...
    ... Perdue pour perdue, autant assumer jusqu’au bout. Elle traversa la salle sous les regards curieux et excités. Elle rangea son jouet dans son sac, et alla pour s’asseoir. Thomas se leva et l’attrapa par le bras :-« Attends, tu n’es pas tout à fait raccord avec le reste de la clientèle. »Elle avait traversé la salle deux fois, et les deux fois elle avait le regard porté loin devant pour faire croire qu’elle assumait pleinement ce qu’elle faisait. Elle prit soudain conscience qu’à part les serveuses, elle était la plus habillée de toutes les femmes. Ou de moins, la moins déshabillée. Thomas se la prit par les hanches, et lui retira sa ceinture : « fais-moi confiance.
    
    Ça n’ira pas loin. » Il écarta les pans de sa blouse et les passa dans son dos, en veillant à ce qu’ils contournent parfaitement ses seins. Il noua la ceinture autour des pans. Il avait transformé sa blouse en sorte de boléro. Les clients regardèrent la scène avec amusement. Certains levèrent leur verre pour trinquer ou à l’idée de Thomas ou au résultat obtenu. Quoiqu’il arrive, Clémentine attisa les convoitises.
    
    -« Alors Messieurs, quel programme avez-vous décidé ? »-« Celui que tu veux qu’on fasse. »-« J’ai envie d’aller à l’hôtel maintenant, tous les trois. »
    
    EPILOGUE
    
    Les règles avaient été parfaitement comprises par son amant : pas de coït ni d’attouchements sexuels. Hormis ça, il pouvait la toucher, la caresser, se frotter sur elle comme il faisait dans le métro. Elle voulait juste vivre l’aboutissement ...
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