Clara
Datte: 06/06/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
fête,
fsoumise,
hdomine,
Oral
fgode,
fist,
fdanus,
jouet,
sm,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
yeuxbandés,
fouetfesse,
piquepince,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... pas que ça faisait ça.
Capucine lui prit une main et la serra gentiment.
— J’étais en bas de l’immeuble. Je m’apprêtais à taper le code lorsque quelqu’un m’a attrapée par-derrière. Mes poignets ont été attachés dans mon dos à l’aide d’une bande lieuse en plastique. Rapide et efficace. Je n’ai eu à aucun moment la possibilité de répliquer, et même si je l’avais eue… Tu sais, je repense à nos réflexions face à des agressions : « Elles n’avaient qu’à se défendre, le frapper dans les parties intimes, hurler à l’aide ». Nous étions stupides. J’ai vécu ça et je peux t’assurer que je me suis retrouvée paralysée de terreur.
Capucine était blême. Elle ouvrait de grands yeux ahuris. Sa respiration s’accélérait, mais cette fois de peur, et non de désir.
— J’ai voulu hurler. Un bout de tissu est venu remplir ma bouche. Une ceinture en tissu attachée derrière mon crâne s’est assurée qu’il resterait bien en place. Un bandeau est venu recouvrir mes yeux. Je me suis retrouvée jetée sans ménagement dans un coffre de voiture. Mes chevilles ont connu la bande lieuse puis le coffre s’est refermé. Le tout avait pris moins de deux minutes.
— Ma pauvre ! Mais c’est horrible ! s’écria Capucine.
— La voiture a démarré et je suis restée là-dedans un temps interminable. J’étais morte de peur. Je m’imaginais déjà torturée par un tueur en série. Je me suis pissée dessus de terreur.
— Tu m’étonnes !
— Finalement, la voiture s’est arrêtée et le coffre s’est ouvert. Mes chevilles ont été ...
... détachées et j’ai été attrapée pour me retrouver debout sur le sol. J’avais toujours les mains liées dans le dos, le bâillon et le bandeau sur les yeux. Je n’en menais pas large. Je tremblais et gémissais misérablement. C’est alors que mon agresseur a pris la parole.
— Il a dit quoi ?
— Ça te dit de passer ta semaine de congé avec moi ?
Capucine resta interdite.
— Quoi ? finit-elle par lancer.
— C’était lui. Il venait de me parler sur le ton d’une conversation classique.
— Mais c’est un malade ! Je veux dire… le coup du faux enlèvement, c’est un classique en BDSM, mais la victime est consentante et sait que ça va se produire ! C’est une mise en scène décidée à l’avance. Ce qu’il t’a fait subir est une agression réelle, merde !
— Quand j’ai reconnu sa voix, inimitable, avec ce léger accent anglais, je me suis immédiatement détendue.
— Mais pourquoi ? s’écria Capucine, hors d’elle.
— J’ai confiance en lui, se défendit Clara.
— Mais pourquoi ? répéta Capucine. Tu ne le connais pas, ce mec ! Tu l’as à peine entraperçu deux fois. Tu ne sais même pas comment il s’appelle. Il t’a traitée comme la dernière des catins. Il vient de t’enlever, et toi tu… mais, Clara !
— Je jouis tellement fort quand je pense à lui ! murmura Clara. Je ne l’aime pas. C’est seulement sexuel, mais putain ! Il me fait un effet de fou.
— Tu es complètement folle, chuchota Capucine.
— J’ai hoché la tête en souriant sous le bâillon.
— Quoi ? hurla Capucine.
Clara était vraiment heureuse de ne ...