1. Clara


    Datte: 06/06/2025, Catégories: fh, inconnu, jardin, fête, fsoumise, hdomine, Oral fgode, fist, fdanus, jouet, sm, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, fouetfesse, piquepince, dominatio, Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe

    ... de cette façon ! Tu le crois, ça ?
    — Ah ouais, BDSM à fond, en fait, s’exclama Capucine.
    — BDSM ? répéta Clara. C’est quoi ?
    — Ce que tu fais avec… il s’appelle comment, d’ailleurs ?
    — J’en sais rien, répondit Clara en haussant les épaules.
    — Comment ça, t’en sais rien ?
    — Ben non. Il ne s’est jamais présenté.
    — Tu fais comment pour l’interpeller ?
    — Je dis « monsieur », dit Clara.
    — Oui, évidemment, convint Capucine.
    — Ça veut dire quoi, BDSM ?
    — C’est ce que tu fais avec lui.
    — Non, mais c’est un sigle, non ? Ça veut dire quoi ? s’énerva Clara.
    — Je n’en sais rien, moi ! s’écria Capucine. C’est toi l’experte !
    — L’experte en quoi ? Ne sois pas ridicule !
    — Bon, attends…
    
    Capucine sortit son téléphone, fit une petite recherche puis annonça :
    
    — Voilà, BDSM signifie : Bondage and Discipline, Domination and Submission et Sadisme and Masochisme.
    
    Elle avait prononcé ces mots avec un accent anglais à couper au couteau.
    
    — Je ne parle pas anglais, rappela Clara. Tu me traduis ?
    — Bondage : le fait d’attacher.
    — Je valide. On fait ça.
    — Discipline : le fait de punir si le partenaire désobéit.
    — Je valide.
    — Ah bon ? Il t’a punie quand ?
    — Après.
    — Parce que tu l’as revu après ça ?
    — Oui. Continue au lieu de changer de sujet.
    
    Capucine grimaça, mais obtempéra.
    
    — Domination et soumission.
    — Je valide.
    — Sadomasochisme.
    — Je valide. OK, je l’admets, on fait du BDSM. Mais je ne savais pas que ça s’appelait comme ça. Je ne savais même pas que ça ...
    ... portait un nom, en fait.
    — Donc tu l’as revu. Il t’a traitée comme de la merde et tu l’as revu ? Mais tu es complètement folle !
    — J’adore être en sa présence. Ce mec dégage une telle aura. Ça m’électrise.
    — Mais il t’a considérée autant qu’une pute !
    — Et j’ai kiffé, admit Clara. Une pute à dix mille balles, ça fait cher la pipe, non ?
    
    Capucine ricana. Clara venait de marquer un point.
    
    — Tu m’as dit l’avoir rencontré il y a un peu plus d’un an. Or le salon de l’érotisme, ce n’est qu’une fois par an. Donc, tu l’as revu en dehors de ces soirées coquines pour riches.
    — J’ai repris ma vie après ça. À quoi bon attendre que monsieur me contacte ? Je veux dire : la dernière fois, il n’avait pas daigné venir vers moi avant l’année suivante. Du coup, le travail, les week-ends, les collègues, ma mère, toi, et mon patron qui me tanne pour que je prenne les congés qu’il n’a pas envie de convertir en fric. Je pose une semaine et je me retrouve vendredi soir à rentrer chez moi pas du tout enthousiasmée à l’idée de passer dix jours entiers dans mon petit appartement.
    
    Ce disant, Clara désigna les murs autour d’elle. Le studio faisait peine à voir. Il était propre et rangé, mais la vétusté le rendait humide et une odeur d’égout flottait sans cesse dans l’air. Clara n’avait pas les moyens de déménager pour mieux.
    
    — C’est là que…
    
    Clara s’arrêta en plein milieu de sa phrase. Capucine la vit blêmir.
    
    — Clara ? Ça va ?
    — C’est pénible comme souvenir. Putain, je ne pensais ...
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