Clara
Datte: 06/06/2025,
Catégories:
fh,
inconnu,
jardin,
fête,
fsoumise,
hdomine,
Oral
fgode,
fist,
fdanus,
jouet,
sm,
attache,
BDSM / Fétichisme
baillon,
yeuxbandés,
fouetfesse,
piquepince,
dominatio,
Auteur: Myhrisse, Source: Revebebe
... m’étendre que je ronflais. Je n’ai jamais été aussi épuisée !
— Tu m’étonnes.
Clara ne répondit rien. Il resta les yeux dans la vague. Au bout d’un moment, Capucine ne tint plus et s’écria :
— Hé ben ! Continue !
— Continue quoi ? s’étonna Clara.
— La suite ! Il a fait quoi le lendemain ?
— La même chose que la veille. Il est hyper routinier comme mec.
— Tu as subi ça tous les jours ?
Clara hocha la tête. Capucine blêmit.
— Dans le même ordre, avec la même durée pour chaque scène, précisa Clara.
Capucine en resta bouche bée.
— Je n’ai vraiment compris que le lundi, poursuivit Clara. Je veux dire : dimanche, il a refait la même chose que samedi, OK, mais lundi, j’ai pigé qu’il ne changerait jamais le programme. Quand je me suis retrouvée attachée au foudre, mon esprit a failli partir en vrille et j’ai compris pourquoi il m’avait dit ça le premier jour.
— Dit quoi ?
— Que c’était dur, mais que ça devrait aller parce que nous étions tous les deux conscients que ça ne durerait que huit jours. Il avait raison. Si j’avais réellement été entre les mains d’un ravisseur inconnu avec pour seul horizon de vivre ça, encore et encore, jusqu’à ce que mon agresseur se lasse et m’égorge, j’aurais perdu la raison. Là, je subissais, mais je comptais les jours, sachant que la libération viendrait, que je retournerais chez moi la tête pleine de ces merveilleux moments. Ça m’a portée, m’a donnée la force de me dépasser pour lui. J’étais épuisée. J’avais mal partout. ...
... Putain, il faut vraiment que je me mette au sport. J’avais des courbatures à des muscles que j’ignorais posséder. Heureusement que le matin, je n’étais qu’une chienne à ses pieds. J’avais le droit de me rouler en boule et de me reposer. Tous les orifices remplis, ça n’était pas idéal, mais il a été vraiment sympa. Il aurait pu faire tellement pire !
Capucine grimaça sans rien dire.
— Tu as vécu une répétition identique, chaque jour ? insista-t-elle.
— Il y a eu trois petites différences. Deux dimanche et une mercredi.
— Raconte, souffla Capucine. Dimanche d’abord.
— Voilà à quoi sert lesafeword, murmura Capucine. Il est allé trop loin.
— Non, assura Clara. Il avait raison. Dès la séance finie, la douleur s’en est allée. Aucune séquelle. Tous les jours suivants, quand il venait me donner à boire, je le remerciais du cadeau qu’il me faisait, même quand c’était trop. Il m’a montré à quel point il était bon avec moi. Sans cette leçon, je ne l’aurais pas intégré.
— Ce n’est pas bien, insista Capucine. C’est de la maltraitance. Ce n’est pas ça, le BDSM.
— Le nôtre est comme ça.
Capucine fronça les sourcils.
— Quelle est l’autre petite différence apparue ce jour-là ?
— Quand il m’a libérée, il m’a refait sonshibari, mais ne m’a pas relevée tout de suite pour m’amener au cabanon pour la promenade. Il m’a ordonné de rester à genoux puis il a enroulé une corde autour de mon cou. Elle était tendue, mais pas serrée. Il la tenait fermement au niveau de ma nuque. Nul doute ...