1. Aveugle


    Datte: 03/06/2025, Catégories: h, fh, hplusag, extracon, handicap, fsoumise, hdomine, humilié(e), cérébral, noculotte, Masturbation caresses, Oral hdanus, yeuxbandés, confession, dominatio, Auteur: Effrontee, Source: Revebebe

    ... abandonne ma bouche quelques longues minutes après.
    
    Il se penche alors sur moi et dépose sur mon front un baiser chaste, plein de tendresse. L’orage pornographique passé, je retrouve l’homme plein de délicatesse et de gentillesse.
    
    Fatiguée et en même temps frustrée, je fais un geste pour dégager mon bandeau.
    
    — S’il vous plaît, Chantal, gardez-le encore un moment et restez nue. Je vous imagine tellement belle. Je ne veux pas vous laisser voir mon corps de vieil homme.
    
    Obéissante, je me cale au fond du fauteuil, espérant toujours qu’il va finir par se décider à me faire l’amour. Il se glisse lentement derrière moi et me caresse tendrement les épaules, le cou et le visage.
    
    Il tient mes seins dans la paume de ses mains en guise d’offrande.
    
    Mon sang se glace soudain dans mes veines quand j’entends clairement le bruit d’un verre qu’on pose sur une table et qui provient du fond de la pièce, devant moi.
    
    Je me redresse pour enlever mon bandeau, mais il le maintient fermement en place, les seins tirés vers l’avant. Je panique, j’insiste, je me dégage de son étreinte et finis par pouvoir l’enlever. La pièce est vide. Mon acuité visuelle me revient et je peux voir nettement qu’un verre est posé sur un petit guéridon près de la porte de service. Le fauteuil tout près est vide.
    
    — Un invité ?
    — Quelqu’un était là ?
    
    Ma voix tremble et trahit mon angoisse. Et soudain je comprends que je viens d’être le jouet d’un pervers, aveugle qui plus est ! La colère me gagne ...
    ... que je ne peux pas contenir. J’ai le réflexe de le gifler, mais bien vite je me ravise mesurant l’absurdité d’un tel acte.
    
    Je m’empresse de récupérer mes vêtements et alors que je peine à retenir les sanglots qui me montent à la gorge, je n’arrive pas à lui crier mon ressentiment. Il veut me prendre dans ses bras. Je me refuse et j’esquive, mais il m’attrape le bras et me maintient, m’interdisant toute fuite. Il est maladroit dans ses mouvements et a du mal à me situer pour me contenir. Nous luttons et malgré mon avantage, je n’arrive pas à me dégager. Je pleure, j’ai peur d’un seul coup pour ma vie. Je me laisse submerger par la panique et tente de m’enfuir.
    
    Quand enfin je lui échappe et que je me précipite pour sortir, je l’entends dire.
    
    — Chantal, s’il vous plaît, vous vous méprenez. Rassurez-vous, je ne vous veux aucun mal.
    — Qui est venu ?
    — Mais personne, voyons !
    — Vous mentez, vous avez comme moi entendu le bruit de ce verre.
    — C’est vrai, je l’ai aussi entendu, mais ne soyez pas sotte, comment voulez-vous que je puisse voir si quelqu’un était là ?
    
    Je me sens idiote, c’est vrai, mais la colère ne passe pas. Il me prend pour une imbécile.
    
    — Pourquoi m’avez-vous empêchée d’ôter mon bandeau ? Je l’aurais vu moi !
    — Il n’y avait personne, je vous le jure. Restez, Chantal, je vous estime tant.
    
    Ces mots me surprennent et d’un coup ma colère s’efface. Je sais bien que je suis imbécile de croire cet homme qui vient de me prouver par ses actes qu’il ne ...
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