Liber Maleficarum
Datte: 01/06/2025,
Catégories:
Sci-Fi & Fantaisie,
Auteur: byLalchimiste, Source: Literotica
... pensez pas! » Je mis ma main sur mon cœur comme si j'avais été mortellement blessé par sa suggestion.
— Mmmh » dit-elle en faisant une petite moue.
Je voulais disparaître le plus vite possible mais me forçais à regarder Mme Rousseau droit dans les yeux. Elle semblait toujours me juger intensément, comme si j'étais un énorme truand. Je n'avais jamais ne serait-ce qu'envisagé voler un livre de la bibliothèque avant, et comme par hasard il fallait qu'elle choisisse ce jour-là pour me traiter comme un criminel.
— Très bien, dans ce cas, à demain! » dit finalement Mme Rousseau.
— A demain!
Je retins un soupir de soulagement et courus pratiquement vers la sortie. Une fois dehors, devinez qui je vis sur le parking? Samuel Bachelet, en jean et t-shirt en flanelle, toujours aussi cool, assis contre le capot de sa voiture, en train de pianoter sur son portable.
A la fac, tout le monde connaissait Samuel Bachelet.
Son nom donnait l'impression qu'il devait être précédé par un titre honorifique genre « sire » ou « monseigneur ». Il était grand, musclé, beau gosse (argh! ça me coûte de l'admettre!) avec une mâchoire à 90° et des yeux bleus pétillants de malice. Il avait cette coupe de cheveux qui faisait penser à John Snow, il avait remporté des compétitions de surf et il était capitaine de l'équipe de foot. Une fois, il aurait même sauvé un type de la noyade.
Trop cheaté le mec!
Il était tout ce que je n'étais pas. Les filles l'adoraient; je le ...
... détestais.
Samuel leva la tête mais j'aurais aussi bien pu être pigeon : il n'avait d'yeux que pour Clara, la fille qui courait à sa rencontre, sa queue de cheval châtain et sa jolie petite jupe s'agitant sous la brise chaude de cette soirée, me montrant ses cuisses. Clara était mon premier crush, depuis le tout début de mes études à la fac. La voir se jeter ainsi dans ses bras, l'embrasser si passionnément alors qu'il la faisait tournoyer c'était... répugnant. Et principalement parce qu'il recevait ce baiser, et pas moi.
Oh, j'avais eu ma revanche sur « John Snow » des centaines de fois. Par exemple, j'aimais bien l'attacher à une chaise près de mon lit et le forcer à regarder alors que je prenais la petite chatte étroite de Clara en levrette. Elle tournait la tête pour me regarder avec adoration et, lorsque je jouissais, je regardais Samuel d'un air narquois tout en la sentant serrer ma bite jaillissante avec ses muscles internes incroyables. D'autres fois, Clara et moi étions dans un placard à balais dans un des couloirs de la fac, et je téléphonais à Samuel pour le torturer en lui décrivant avec force détails la manière dont Clara bouffait ma bite comme une possédée.
Franchement, le pauvre garçon, comment faisait-il pour supporter tout ça? Oh, mais bien sûr, tout ceci n'avait lieu que dans ma tête...
Je n'étais qu'un jeune geek puceau et introverti après tout, qui essayait de ne pas être trop excité à l'idée de toutes les choses que je lui ferais si on m'en donnait l'occasion. ...