Se faire une toile…
Datte: 31/05/2025,
Catégories:
fplusag,
inconnu,
cinéma,
Oral
fsodo,
hdanus,
occasion,
lieuxpubl,
Auteur: MauriceBernard, Source: Revebebe
... trouver la bonne salle du premier coup, la coquine s’arrête alors que l’homme est tout près.
— C’est la porte de gauche…, lui glisse-t-il à l’oreille, puisqu’il a lui aussi entendu, plus tôt, vers quel film allait le choix de la distinguée sexagénaire.
Le remerciant d’un sourire engageant, Patricia se prépare à ouvrir la lourde porte insonorisée, mais son chevalier servant pousse celle-ci afin de lui permettre d’entrer aisément dans la salle.
« Décidément, l’homme, en plus, est galant, ce qui ne gâte rien », se dit-elle et, spontanément, comme si tout était convenu entre eux, elle l’attend le temps qu’il arrive à sa hauteur dans l’allée. L’homme lui tient alors doucement le coude et l’invite à se diriger vers les dernières rangées, plutôt vides en cette séance d’après-midi. La femme se glisse jusqu’au milieu d’un rang de fauteuil et, tout aussi naturellement, son compagnon inattendu la suit et s’installe à ses côtés. Alors qu’ils sont seuls dans la rangée, les voilà isolés des autres spectateurs, comme associés pour un moment de complicité tacite.
Son imperméable déposé sur le fauteuil d’à côté, Patricia s’est assise, jambes croisées, vers son nouveau voisin, lequel pourra apprécier dans la pénombre, le dessin séduisant de ses mollets et de ses chevilles. Elle connaît sa capacité à séduire de tels hommes et ses nombreuses réussites dans ce domaine, lors de ses sorties en club libertin avec son amant, la rassure quant à sa possibilité de maîtriser la situation. Le ...
... ventre un peu serré par l’appréhension, elle fait mine de concentrer son regard sur l’écran sur lequel le film a commencé à passer. Mais en fait, elle attend, elle espère quelque chose de la part de son voisin, sans rien montrer de son impatience. Et son attente est de courte durée, car l’autre a vite fait de concrétiser l’occasion qui s’est offerte à lui. Simulant une inadvertance, elle fait tomber son billet entre eux deux et, d’un mouvement simultané, ils se penchent pour le rattraper. Leurs têtes se rapprochent alors et, dans un souffle léger, l’homme glisse à l’oreille de la belle :
— François, pour vous servir…
Et elle acquiesce par un petit :
— Patricia…, merci !
Le galant a trouvé le billet et le dépose dans la main fine de sa voisine et laisse ses doigts couler sur la peau douce ; puis, plutôt que de rendre la main libre à la femme, il la porte à sa bouche pour la baiser à petits coups de lèvres. Déjà, il apprécie la délicatesse, la souplesse de la paume et passe lentement le bout de sa langue entre les doigts, ce qui provoque un chatouillement inattendu à la jolie coquine. Fort de cette réaction favorable, il entreprend de sucer le bout de l’index, de le caresser de sa langue,« … comme si c’était mon clito ! » s’étonne Patricia qui mesure combien François semble dominer son sujet… Et, en effet, la caresse buccale se prolonge tant qu’elle finit par faire passer des frissons le long du corps féminin et qu’un léger soupir en marque la réussite.
L’épisode ...