1. COLLECTION ANNE MA MUSE. Sur les monts du Jura. Le père Julien et le fils Jules (1/2)


    Datte: 16/05/2025, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Se faire baiser par le père puis par le fils de la ferme qui nous approvisionne, c’est ce que j’ai fait en peu de temps sur ces monts du Jura.
    
    Julien en premier qui me saute profitant d’un orage m’ayant trempé alors que je revenais d’une balade avec Jeanne, le poney.
    
    Ceux qui ont lu l’histoire précédente savent pourquoi ce grand poney commençant à être âgé s’est retrouvé avec un nom de femme.
    
    Ils se souviendront que ce dernier a été offert à Jules par sa mère.
    
    Ça, c’est avant qu’elle prenne la poudre d’escampette avec un bel Italien.
    
    L’attrait de la voiture de sport, doublé de la perspective moins morne d’une vie dans ce trou perdu du Jura, a prévalu à la frustration de son fils qu’elle a abandonné.
    
    Ça parle beaucoup dans les petits villages près de ces montagnes.
    
    Tout le monde sait ce que fait son voisin, ce qui pour autant est loin de freiner les ardeurs de certains de baiser avec la voisine, l’inverse se voyant aussi.
    
    Ces salops et ces salopes font les choux gras de deux endroits, principalement la boulangerie, tenue par Madeleine portant bien son nom.
    
    L’autre endroit, c’est le café du village.
    
    Depuis que je suis là avec Pierre, mon compagnon de route depuis mon divorce, il le fréquente, moi pas.
    
    Lorsqu’il remonte, il me raconte les ragots que les ivrognes diffusent sans savoir pour autant si ceux-ci sont bien réels.
    
    Pierre, c’est l’atmosphère qu’il recherche, car à part un demi, il est sobre, comparé à certains ivrognes du pays.
    
    Le ...
    ... samedi soir, il va jouer à la belote, c’est du moins ce qu’il me dit.
    
    Je le crois, car le cheval fougueux qui me montait chez moi ou chez lui à Besançon est devenu au fil des années une morne plaine.
    
    Autrefois, dans ces villages reculés, il fallait bien que les jeunes découvrent les différentes facettes de l’amour.
    
    Alors, combien de jeunes puceaux ont forniqué dans ces villages avec des femmes loin d’être belles, mais qui savaient leur offrir leur cul pour la première fois planter leurs poireaux.
    
    En parlant de poireaux, je repense à ceux de Julien, le père et Jules le fils, très proche l’un de l’autre, des verges noueuses et larges qui m’ont défoncé chez eux et dans la montagne près de la source.
    
    Il y a deux jours, Jules m’a emmené aux champignons.
    
    Il m’a appris à marcher lentement pour soulever les feuilles, car les champignons savent se cacher au lieu de courir sauter dans nos poêles pour être dégustés avec une bonne omelette.
    
    Il va sans dire qu’il a voulu réitérer le moment où nous nous sommes roulés dans l’herbe fraiche apportée par l’atmosphère de la source.
    
    Rust m’ayant complètement admis dans son paysage gambadait autour de nous lorsque je me suis sentie plaquée le long du tronc d’un gros chêne.
    
    Jules avait raison, ici impossible de baiser en se roulant sur le sol dans les glands et les épines d’un pin voisin.
    
    Il a passé sa main directement dans le fuseau noir que j’avais mis pour l’occasion.
    
    Jules a su la saisir en déboutonnant les deux ...
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