1. Atterrissage caliente à Fuerteventura (4)


    Datte: 28/07/2019, Catégories: Hétéro Auteur: Nostagique44, Source: Xstory

    ... pote qui volait pour Proteus Airlines, une petite compagnie qui faisait du régional sur la Bretagne. Ensuite ce serait à moi de me débrouiller.
    
    Je recomposai immédiatement le numéro d’Eva ; on aurait dit qu’elle attendait mon appel !
    
    — Oui, Adam ?
    
    — Je serai demain après-midi à 17 heures sur Quimper. Le temps de louer une voiture et de descendre sur Concarneau…
    
    — Pas question ! m’interrompit Eva en ne me laissant pas terminer ma phrase. Je serai sur l’aéroport de Quimper à t’attendre. J’ai ma voiture. Et tu reste combien de temps ?
    
    — On en discutera demain ; j’ai certaines choses à t’expliquer.
    
    — Grave ?
    
    — Non, travail. Allez, je te laisse car le boulot m’appelle. Je m’apprête à passer sous le portique. Je t’appelle aussitôt arrivé à Guipavas. Je t’embrasse.
    
    — Moi aussi ! Fais vite… j’ai envie d’une saucisse de Francfort. Enfin, un peu plus grosse tout de même ! dit-elle en riant.
    
    — Et moi de moules de Concarneau !
    
    Et je raccrochai, satisfait car l’affaire était bien réglée et empaquetée.
    
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    Ingrid s’était levée du divan pour aller porter le plateau vide dans la cuisine. Elle emporta la bouteille après avoir versé le reste dans ma flûte. Elle était en peignoir de bain blanc noué à la ceinture. Au niveau de la poitrine, l’échancrure laissait un passage à ses ; seuls les aréoles et les tétons restaient cachés à ma vue. Même sans escarpins à talons aiguilles, elle avait de très belles jambes et mollets, musclés et sculptés ...
    ... à souhaits par des séances de fitness (elle me l’avait avoué lors d’une conversation).
    
    — On va se coucher,Liebling ? me demanda-t-elle. Tu es fatigué, et demain tu as encore une journée bien chargée.
    
    Elle ne croyait pas si bien dire !
    
    Je quittai à contrecœur le confort du divan et fermai les pans de mon peignoir qui s’étaient ouverts et ne couvraient plus rien de ma masculinité. Je me réajustai et suivis ma chef de cabine, maîtresse et hôtesse dans sa chambre à coucher. Une pièce qui me parut immense avec en son centre, contre le mur du fond, un lit avec un matelas à eau dont la couette avait été retirée, comme une invitation à s’y allonger. De chaque côté de ce lit, de cette invitation au péché, une table de chevet avec une lampe dont l’abat-jour diffusait une lumière tamisée reposante.
    
    — Allonge-toi, mon chéri ; mets-toi du côté que tu désires. Le temps de faire une rapide toilette et je viens te rejoindre.
    
    Je choisis le côté droit du lit, car ainsi j’avais toute ma liberté de mouvements pour ma main droite et je dormais sur le côté gauche. J’aimais bien, lorsque je ne dormais pas seul, enlacer ma partenaire en m’endormant. Elle était un peu, par transposition, le « doudou » vivant et humain.
    
    J’ôtai mon peignoir que je déposai sur une chaise Louis XV tapissée de velours violet, et nu comme un ver je m’allongeai. S’allonger sur un water bed est quelque peu étrange pour celui qui n’en n’a pas l’habitude : on se croirait sur un canot pneumatique qui berce son ...
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