1. COLLECTION COCU. Seule pendant le salon de l’agriculture (4/5)


    Datte: 14/05/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    La présence de l’homme qui a fait aboyer Black, le labrador qu’avec Antoine nous avons été chercher à la SPA de la ville, après un vol de gasoil, vient de se manifester à l’entrée de notre stabulation.
    
    L’assurance a fait des difficultés pour payer, car nos engins étaient mal protégés.
    
    Clôture et chien que nous lâchons la nuit, nous ont permis d’éviter d’avoir de nouveaux vols.
    
    On dit que les labradors sont gentils, Black l’est, mais c’est un très bon chien de garde.
    
    L’homme qui entre dans la stabulation, me fait craindre le pire.
    
    • Sophie, je viens d’être prévenu par les gendarmes d’Auxerre que ton mari a eu un accident près de la sortie nord de la ville.
    
    Un chauffeur de poids lourd a perdu le contrôle, ils ignorent pourquoi a franchi le parapet et est venu percuter la bétaillère.
    
    Je hurle littéralement.
    
    • Antoine est mort !
    
    • Non, les pompiers après l’avoir désincarcéré l’on conduit à l’hôpital d’Auxerre, c’est mon travail de venir te prévenir.
    
    Ils m’ont dit qu’il avait vingt pourcents de s’en sortir.
    
    Le taureau qui était dans la bétaillère est mort sur le coup, ils vont l’envoyer à l’équarrissage.
    
    Voilà comment, je me retrouve morte d’angoisse au côté de Gustave qui conduit ma voiture sur l’autoroute.
    
    Il a tenu à conduire dans l’état où je suis après cette terrible nouvelle.
    
    Nous avions fini de nous occuper des bêtes et il a lâché Black.
    
    Efficace, il a appelé son copain Paul fils d’un fermier de notre village qui doit être ...
    ... arrivé pour prendre tout en main pendant son absence.
    
    En route, je pense à prévenir mes filles de l’accident de leur père.
    
    Elle souhaite venir en montant de Lyon, mais je les en dissuade tant que j’ignore le temps qu’Antoine va rester à l’hôpital.
    
    • Madame, nous avons tout essayé, mais votre mari est décédé il y a trente minutes, sa colonne était touchée.
    
    • S’il avait survécu, les séquelles auraient été tel, que toute sa ville cette force de la nature aurait été clouée sur un fauteuil, des fois, il vaut mieux laisser partir ceux qu’on aime paisiblement.
    
    Voilà comment je me retrouve veuve à presque quarante ans avec une ferme à gérer, mais par chance j’ai Gustave qui est là pour tout prendre en main malgré son propre deuil.
    
    • Maman, j’ai eu papa hier au soir, il m’a appelé fière du prix obtenu par notre taureau.
    
    J’étais avec Lucette, il était l’homme le plus heureux au monde.
    
    Lucette, dis à maman, ce qu’il nous a dit de l’amour qu’il te portait même si en homme bourru il ignorait, comment te le montrer ?
    
    Sandrine, mon aînée a beau dire, ces mots sont loin de me rassurer, mon mari m’aimait et moi je l’ai trompée avec notre commis, jeune garçon de leur âge.
    
    Ça fait quelques jours que nous avons incinéré sa maman et moi mon mari.
    
    Ils reposent côte à côte dans le cimetière de notre village, par un fait du hasard les sépultures de nos deux familles sont côte à côte.
    
    Depuis la disparition d’Antoine, Gustave fait son travail, mange avec moi seul en tête ...
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