0310 Un coup de tonnerre déchire l’horizon.
Datte: 12/05/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... sans avoir la moindre idée de quoi je pourrais bien trouver. Le seul petit nom qui me vient en tête, c’est… « P’tit Loup ». Mais jamais je ne pourrais l’appeler de cette façon, jamais.
« Chaton » marque un pas supplémentaire dans notre intimité. « Chaton » me rapproche un peu plus de ces trois petits mots que je crains de m’entendre dire un jour à Ruben, ces trois petits mots qui engagent et qui me font peur. « Chaton » rime bien évidemment avec Ourson, et ça me ramène une fois de plus à mes souvenirs, à ma nostalgie, à ma tristesse.
Après le repas, nous passons la soirée à nous faire des câlins avec mon cadeau d’anniversaire en fond sonore.
https://www.youtube.com/watch?v=RB-RcX5DS5A
La tendresse laisse peu à peu la place à la sensualité. Ruben finit par me prendre en bouche et me sucer longuement. Je le suce à mon tour, j’essaie une fois de plus de lui faire apprécier ce plaisir. Mais, une fois de plus, sans grand succès. Je sais qu’il préfère que ma langue aille titiller doucement sa rondelle. S’il n’est pas prêt à ce que je vienne en lui, il a peu à peu appris à apprécier ce plaisir intime. Je suis content de le sentir vibrer sous les caresses de ma langue.
Après plusieurs nuits passées sur son clic clac moyennement confortable, j’ai du sommeil à rattraper. Le lendemain nous avons cours tous les deux, alors nous décidons de dormir séparément. Je rentre donc chez moi peu avant minuit.
Je retrouve mon appart, et son empreinte olfactive caractéristique, un ...
... mélange entre l’odeur persistante de cigarette très probablement laissée par l’ancien locataire et celle de la lessive que j’utilise pour laver mes fringues.
Et je « retrouve » mon portable, qui demeurait au fond de ma poche, en panne de batterie depuis midi. C’est l’autre raison qui m’a poussé à rentrer chez moi ce soir. Le besoin de le rallumer, pour savoir, au cas où…Je le branche au chargeur, et je l’allume. J’attends quelques secondes, les yeux rivés sur le petit écran. J’attends qu’il ait complètement démarré, j’attends de voir si je n’ai pas loupé un message important. Lorsque le téléphone affiche le nom de l’opérateur et les cinq barres de réseau, j’attends encore de longues secondes. Mais rien ne vient. Je finis même par composer le numéro de la messagerie pour voir si un message y a été déposé sans être notifié.
« Vous n’avez aucun message ». Par l’intermédiaire d’une voix enregistrée sans émotion et sans empathie, la sentence tombe comme une lame de couperet, arrachant de mon esprit les derniers espoirs d’un « miracle ». Frustré, déçu, malheureux, j’ai du mal à accuser le coup. Je balance le téléphone sur la table de nuit comme si je voulais le punir de ne pas m’annoncer ce que j’attendais secrètement au fond de moi.
Je prends une douche, je me brosse les dents, je me glisse sous la couette et j’éteins la lumière. Ce n’est qu’à ce moment-là que je remarque que la petite led verte de mon téléphone signalant l’arrivée du message clignote impatiemment dans le ...