Hippolyte - Histoires de Sexe

Hippolyte

... de ferme en avait vu de toutes les tournures.

La belle Jacinthe était vierge, mais pas si naïve. Si elle ne montra pas son étonnement, elle se montra très curieuse face aux attributs virils de son mari.

— Je crois… Il me semble… Pardonnez-moi cette question, mon époux… mais… ne serait-ce pas un vit de belle taille que je vois ?
— Eh bien… oui, ma douce. Il est plutôt de belle taille. Pour être honnête, je dois vous dire qu’il est plutôt exceptionnel. Ce qui n’est pas toujours facile à vivre pour moi.

Si Hippolyte avait fait d’énormes progrès pour s’exprimer, il n’avait jamais pu se résoudre à parler pour ne rien dire.

— Je comprends… Et vous allez me prendre ce soir… Il en va ainsi des nuits de noces, n’est-ce pas ?
— J’en meurs d’envie, Jacinthe. Mais si vous ne voulez pas… ou si mon… si mon vit vous effraie…
— Il ne m’effraie point… Je veux rendre mon époux heureux…
— Certess Jacinthe. Mais si…
— Point de, mais si, cher Hippolyte. Je veux votre vit dans le ventre !

Curieuse, car n’ayant jamais vu d’autres membres aussi gros. Étonnée d’être autant bousculée. Pour ce que Jacinthe en savait, les nuits de noces étaient rarement folichonnes.

— Oh oui… Oui… Oui… Prenez-moi toute !
— Oh Jacinthe…
— Oh oui… Encore ! Encore Hippolyte ! Aaah ! Oooh ! Oooh ! Oh mon mari… Aaah !

Debout, nue et adossée au mur de pierre de la chambre, la belle Jacinthe buvait son bouillon de poule du matin presque brûlant. Les époux n’avaient pas fermé l’œil de la nuit. ...

... Jacinthe de la Motte jeta un regard à son mari resté au lit et sourit.

— Puis-je parler un peu crûment, mon mari ? Enfin… tu comprends ?
— Tu peux, bien sûr.
— Mon époux bande encore… N’es-tu pas satisfait de ta femme ?
— Tu as été merveilleuse… Tu es si belle… La plus belle des femmes !
— Allons donc… Tu as dû en satisfaire bon nombre de plus merveilleuses que moi… et certainement de plus coquines ! Et dis-moi, mon mari… Tes maîtresses avaient-elles aussi mal aux fesses que moi ce matin ?
— Oh ma douce… Tu le demandais ! Tu insistais !
— J’étais surtout curieuse… Il me semble l’avoir même exigé… Rassure-toi, mon Hippolyte ! J’ai aimé. C’était… douloureusement excitant… Tes maîtresses aimaient-elles tâter de la sodomie ?
— Eh bien… Tu dois bien le savoir non…

L’air soudain renfrogné d’Hippolyte fit se hausser les sourcils de Jacinthe.

— Que devrais-je donc savoir, mon bon ?

Jacinthe ne savait rien. Mais elle apprit tout. Hippolyte ne voulait rien cacher à son épouse. Jacinthe n’avait jamais rien su des frasques de son mari. Personne de sa connaissance n’avait entendu parler de ce qui s’était passé au domaine Molasse. Et cette fois, c’est Hippolyte qui douta de sa femme.

— Je te crois sur parole, Hippolyte. Tu as bien vécu ces moments. Mais ta réputation s’est éteinte dès que ta notoriété a franchi les portes de ce domaine.
— Comment ça ?
— Réfléchis un peu… Quelle femme allait se vanter de se faire baiser dans ce domaine dédié à la débauche ? Quelle femme ...