Le gentleman - Histoires de Sexe

Le gentleman

... n’y a pas de raison. J’aurais dû partir la première fois qu’il m’a trompée, mais j’ai été lâche. J’ai voulu préserver ma petite vie tranquille, mon confort et j’ai été trop heureuse de croire à son repentir et à ses mots d’amour.
— Tu t’es montrée humaine.
— J’ai été naïve et idiote. Qui croit aux contes de fées sur l’amour toujours ?
— Moi. Moi, j’y crois.

Julien vit du coin de l’œil que Rosa le regardait, apparemment étonnée par sa réponse. Elle sembla réfléchir à ce qu’elle allait dire.

— Alors, c’est pour ça ?
— Pour ça, quoi ?
— Que tu n’as pas voulu.
— Voulu… ?
— Me… coucher avec moi ce soir-là, merde !
— Euh… je… oui peut-être.
— Pourtant tu en avais envie, tu ne peux pas le nier.
— Je n’en avais pas envie, j’en avais énormément envie.
— À ce point-là ?
— Tu ne peux pas imaginer l’effort que j’ai dû faire.
— C’est bien. Où est-ce que tu m’amènes ?
— Je… euh, j’ai pris le chemin de la maison par automatisme. Dis-moi où tu habites.
— Chez mes parents. À trente-deux ans, j’habite encore chez eux, tu le crois, ça ? C’est vraiment pathétique. Ma sœur voulait m’héberger, mais avec ses trois enfants, une sixième personne c’était trop. J’ai donc repris possession de ma chambre de jeune fille et mes parents me traitent comme une ado attardée. Autant te dire que je cherche un logement très activement.
— Pourquoi, c’est toi qui es partie ?
— L’appartement est à Paul. Il disait m’aimer tellement qu’il ne pouvait pas vivre de moi. Une semaine après mon ...

... départ, une étudiante avec d’énormes seins s’était déjà installée à ma place. Je l’ai rencontrée quand on a signé les papiers du divorce. Encore un mois et une dernière signature devant le juge et je serai officiellement libre.
— Tu le vis comment ?
— Ça a été difficile de voir le peu que je comptais pour lui, vu la vitesse à laquelle il m’a remplacée. Sinon bien, ma vie a changé du tout au tout, mais je ne regrette rien. Enfin si une chose, c’est horrible d’habiter avec ses parents.
— En parlant de tes parents, ils habitent où ? Parce que là on roule toujours en direction de chez moi.
— On va chez toi !
— Quoi ? Mais…
— Je t’avais promis plein de bonnes choses et je tiens toujours mes promesses. De plus, ma situation est claire maintenant et j’en ai très envie, pas toi ?
— … oui… oui

Rosa souleva sa jupe et décolla ses fesses de son siège pour faire descendre sa petite culotte le long de ses jambes. Julien avait du mal à garder un œil sur la route, hypnotisé par le manège de Rosa qui, souriante, jeta le petit bout de tissu sur la banquette arrière. Elle tendit son bras et lui caressa l’entrejambe qui avait gonflé au point que c’en était douloureux.

— Je vois que je te fais toujours de l’effet. Je vais arranger ça.

Rosa défit ceinture, bouton, braguette et sortit du boxer un sexe qui bondit libre de ses entraves. Ravie de la réaction de Julien, elle défit sa ceinture de sécurité, se pencha entre ses jambes et le prit dans la bouche. La violence de son désir et la ...