Le gentleman - Histoires de Sexe

Le gentleman

... c’est à lui.
— Oui, tu as raison, c’est Paul, le salaud infidèle, c’est à lui de crever de honte, mais tu sais que c’est à moi que les gens vont reprocher d’être cocue. Ils diront que s’il est allé voir ailleurs, c’est qu’il y avait un manque dans notre couple dont je suis forcément responsable.
— Non, ce n’est pas vrai, tu n’as aucun reproche à te faire.
— Tu parles ! Les gens ne vont pas se gêner pour dire que si Paul va fourrer sa queue dans toutes les chattes qu’il trouve, c’est à cause de moi.
— Personne n’osera te dire un truc aussi con.
— En face non, mais dans mon dos, ils me casseront, c’est sûr.

Julien ne savait plus quoi dire, Rosa n’avait pas complètement tort, les gens peuvent être très cons. C’est même désolant que la connerie humaine atteigne un tel niveau.

— Je vais me venger de ce salaud !
— Tu dois surtout te reposer.
— Je vais coucher avec toi !
— Hein ? Quoi ?
— On va baiser tous les deux cette nuit, maintenant !
— Bon, calme-toi. Primo, ce n’est pas valorisant pour moi d’être traité comme un simple objet pour ta vengeance. Deuxio, tu réagis à chaud et tu regretteras probablement demain ce que tu pourrais faire ce soir. Tertio, je te rappelle que tu es mariée et je ne suis pas ce genre d’homme.
— Je veux que tu me baises, je ferai tout ce que tu veux, tout ce que je refuse à mon mari. J’avalerai tout, tu pourras m’enculer autant que tu veux, je céderai à tous tes caprices, tous tes fantasmes, à tout.

Julien sentit son sexe gonfler à ...

... l’énoncé des plaisirs que Rosa lui promettait. Il en crevait d’envie, mais il ne pouvait pas, non, décemment pas. Rosa, qui avait remarqué que son entrejambe avait triplé de volume, s’approcha de lui et enleva la robe qu’elle portait ce soir-là. Dessous elle n’avait qu’un petit bout de tissu qui cachait tout juste une fine toison triangulaire, ses beaux seins pointaient arrogants, défiant la gravité. Julien dut se faire violence, son sexe faisait craquer les boutons de son jean.

— Vraiment… ce n’est pas possible.
— Je ne te plais pas ?
— Oh si, beaucoup même.
— Tu préfères les hommes ?
— Oh non, vraiment pas.
— Alors ?
— Je t’ai donné mes raisons et je m’y tiens. Tu es encore sous le choc et tu n’es pas en mesure de réfléchir sereinement.

Rosa le regarda médusée et furieuse. Elle se détourna, ramassa sa robe, se précipita vers la chambre et claqua la porte. Julien n’eut pas le temps de l’en dissuader.

— Non, celle-là c’est ma ch…. bon, ben tant pis, je prendrai la chambre d’amis.

La première chose que fit Julien fut de prendre une douche très froide et encore plus longue. Il était gelé en se mettant au lit, il ne savait pas s’il devait être fier de ne pas avoir profité de la situation ou se coller des claques pour ne pas l’avoir fait. Rosa lui plaisait vraiment beaucoup, il venait de le réaliser, non seulement son physique, mais aussi sa personnalité, elle dégageait une espèce d’aura qui l’attirait. Il avait fait ce qu’il devait faire, il le sentait au fond de ...