1. Les petites stagiaires: Elodie II, 6


    Datte: 06/05/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... posté.
    
    ‒ On va passer le dimanche quelque part ? Ensemble. Tous les deux. Comme l’autre fois ?
    
    – Camille te fait faux bond ?
    
    – Oh, mais non ! Tout de suite ! Non, c’est que j’ai envie de passer du temps avec toi. C’est tout. J’ai pas le droit ?
    
    – Bien sûr que si ! Tant que tu voudras. Je demande que ça, moi !
    
    – Eh, ben en route alors ! On retourne au jardin des Plantes. Ça t’ennuie pas ? Je les aime trop les animaux là-bas.
    
    On y a passé la matinée.
    
    De temps en temps elle me prenait le bras. Ou la main. Me déposait un baiser sur les lèvres.
    
    – Je suis trop contente de t’avoir rencontré. Et de pouvoir faire des trucs comme ça avec toi. Si, c’est vrai, tu sais !
    
    Elle n’a pas voulu que ce soit le même restaurant.
    
    – Ça ferait vieux couple encroûté.
    
    Mais un autre, du côté de Maubert, qui servait exclusivement du poisson.
    
    J’ai attendu qu’elle ait fini ses huîtres et je lui ai posé la question qui me brûlait les lèvres.
    
    – T’as eu mon mail ?
    
    Elle l’avait eu, oui, mais ne l’avait pas ouvert.
    
    – Pour les autres, je suis toujours impatiente, mais pour toi j’aime trop ça, prendre mon temps. Me demander quelle photo t’as bien pu choisir. Quelle idée t’as bien pu avoir. M’imaginer. Alors je l’ouvrirai demain. Ou après-demain. En tout cas, ce qu’il y a de sûr, c’est que la vidéo, tu l’as pas tournée dans le séjour.
    
    – Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
    
    – Ben, parce que… Camille, elle habite en face.
    
    – Je sais, oui. Et alors ?
    
    – Et ...
    ... alors on a passé la soirée à la fenêtre. On t’aurait vu faire. Elle a beaucoup regretté d’ailleurs. Ben, fais pas cette tête-là ! Non, mais qu’est-ce tu peux être naïf quand tu t’y mets, c’est pas possible, ça ! Je te l’ai bien dit comment elle est. Qu’elle adore ça, mater des queues. Et ça fait un moment que tu y attrapes, figure-toi ! Bien avant que j’arrive. Mais alors depuis que j’ai eu la bonne idée de te faire rester toute la journée à poil, elle s’en donne à cœur-joie. Une véritable aubaine pour elle ! Je peux te dire qu’elle en passe un temps à te reluquer, sous toutes les coutures, avec ses jumelles. Sauf que tu te montres guère coopératif : jamais le moindre petit extra. La moindre petite branlette. C’est vrai que t’as une excuse. Tu savais pas. Mais tu vas te rattraper. Je lui ai promis.
    
    Ça a été le soir même. Sur le canapé. Devant la télé.
    
    ‒ Regarde pas vers la fenêtre, hein, surtout ! Je suis censée t’avoir rien dit. Et laisse-toi faire ! Je m’occupe de tout. Non, mais comment tu bandes ! Et sans que je t’aie encore touché en plus ! Ah, ça t’excite, mon cochon, de la savoir à zyeuter là-haut, hein ! Tu vas tenir le coup au moins ? Qu’elle ait le temps d’en profiter.
    
    Je l’ai pas tenu.
    
    Elle a à peine eu le temps de me poser la main dessus, de me mettre le gland à nu et c’est parti.
    
    – Ah, ben non ! Pas déjà ! T’es nul !
    
    Ça s’est répandu sur ses doigts, son poignet, son avant-bras. Elle s’est consciencieusement léchée.
    
    – Va plus y avoir qu’à ...