1. Les petites stagiaires: Elodie II, 6


    Datte: 06/05/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Exorium, Source: Hds

    ... lorsqu’on poste des commentaires sur les réseaux sociaux pendant les heures de travail, ça se voit.
    
    Et il lui a tourné le dos.
    
    Elle a hoché la tête.
    
    – J’avais pas pensé à ça !
    
    Elle s’est remise à tapoter sur son écran.
    
    – Tu es vraiment incorrigible.
    
    – J’y vais pas. Je suis sur ma boîte mail. Il peut pas se rendre compte. En attendant, tu verrais ça ! Ils sont trop, ces pauvres mecs. La plupart, ils payent des nanas pour qu’elles les branlent sur mes photos. Et ils me racontent tout un tas de salades. Que c’est une bonne copine à eux. Ou que la fille ils l’ont abordée comme ça, dans la rue, et qu’ils lui ont demandé de leur rendre ce petit service. Ils me prennent vraiment pour une idiote, hein ! T’as toujours un indice. Quelque chose qui te met la puce à l’oreille. S’ils croient que c’est comme ça qu’ils vont arriver à leurs fins !
    
    – Oui, mais eux, ils ont au moins la chance d’avoir tes photos. Moi, pas. J’ai rien. J’ai plus rien de toi. Plus de salle de bains. Plus de…– Eh, mais c’est qu’il me ferait une crise de jalousie !
    
    – Mais non, mais…– Mais si ! Oh, mais ça va s’arranger, va ! Et plus vite que tu ne crois. Je te réserve une belle petite surprise. Que t’en croiras pas tes yeux. En attendant, tu peux toujours aller te faire du bien sur mes photos, si ça te chante. J’y vois pas le moindre inconvénient. Au contraire. Tu sais où elles sont. Et il y a pas de mot de passe sur mon ordi. Fais-moi une vidéo, tiens, tant que t’y seras. Que je t’ajoute à ...
    ... ma collection. Parce que c’est quand même un monde que t’y sois pas. Et après t’essaieras, toi aussi, comme les autres de te trouver une femme qui te donne un coup de main. Je suis vraiment curieuse de voir comment tu vas t’y prendre.
    
    – Si j’explique à Amandine de quoi il s’agit…– Ah, non ! Non ! Ça vaut pas Amandine. Ce serait trop facile. Et Camille non plus.
    
    – Camille ? Ben, pourquoi ?
    
    – Parce que. J’ai mes raisons. »
    
    Je l’ai fait le soir même. Je me suis assis à son bureau. J’ai allumé son ordi. J’ai d’abord erré, au hasard, dans ses dossiers. Me suis attardé au milieu de ses images. Des hommes. Nus. Par centaines. Des fesses d’hommes. Des sexes d’hommes. Des éjaculations. Sur des ventres de femmes. Sur des seins de femmes. Sur des bouches de femmes. Et puis elle. Des monceaux de photos d’elle. Offerte. Sans le visage. Jamais. Certaines très crues. D’autres plus subtiles. C’est pourtant ailleurs que j’ai trouvé mon bonheur. Dans un dossier intitulé « Vacances d’été ». Elle était assise, dos à la mer, dans un petit maillot de bains rose et souriait à l’objectif, détendue, heureuse. J’ai imprimé. J’ai posé la photo sur son lit. Sur son oreiller. Et je l’ai fait. Mon bout à découvert. Recouvert. Lentement. Très lentement. Recouvert. Découvert. De plus en plus lentement. Sans jamais la quitter des yeux. J’ai fait durer. Aussi longtemps que possible. Avant de me laisser partir. Sur elle. Sur sa figure. Dans ses cheveux. Sur son joli maillot de bains rose.
    
    Et j’ai ...