1. « Josy » La petite salope à la recherche d’un emploi. Épisode 4


    Datte: 05/05/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... bourgeoise, ma mère fut très déçue. Ne pouvant pas se contenter du docteur qui prenait de l’âge, elle s’était laissée aller et avait eu plusieurs liaisons avec certains commerçants du village dont Marius et bien d’autres.
    
    Jean-Charles regrettait ce mariage que lui avait imposé son père, il ne supportait pas son épouse et encore moins son physique. Il n’avait jamais cessé d’aimer Colette. S’apercevant qu’elle couchait à droite à gauche, il était jaloux et était revenu à la charge, en lui offrant la possibilité de revenir baiser avec lui les après-midis, lorsqu’André était en visite. Ma mère qui était éprise également de lui, espérait toujours que Jean-Charles divorce et se remarie avec elle : « Tu vois Josiane comme j’ai eu mal lorsque j’ai su qu’il avait couché avec toi ? »
    
    Ma mère avait bien caché son jeu, j’étais pâle, je ne savais plus quoi dire, elle était au courant et très triste. Savait-elle aussi que je baisais avec André qui m’avait dépucelée ? Sans lui avouer cela, je l’avais pris dans mes bras et lui promis que je ne recommencerais plus jamais. Elle me remercia et me fit la morale en me disant : « Comment as-tu pu céder ? Tu es bien trop jeune, regarde où cela m’a menée, je suis à la merci du docteur. » — Ne n’inquiète pas maman, je serai la soubrette de personne.
    
    Il ne me restait que deux jours pour trouver quelques choses car j’avais tenté ma chance chez la fleuriste et à la librairie, cependant j’essuyai une nouvelle fois un refus. Même à la ...
    ... station-service à la sortie du village, ce fut un non catégorique, lorsque j’avais donné mon nom. Désormais, je comprenais pourquoi je n’avais pas encore trouvé de boulot, ma mère était bien considérée comme la salope du village. Devais-je aller demander à Marius sans que celui-ci me fasse des propositions indécentes ?
    
    Pourtant, comme me l’avait conseillé ma mère, ma seule chance était bien au bistrot de la place où l’annonce restait affichée sur la vitrine. Je ne connaissais pas cet endroit, je n’avais jamais mis les pieds dans ce bar qui recherchait trois serveuses, pendant la saison estivale. En effet, avec le terrain de camping, de nombreux touristes venaient dans notre village et le bistrot avec sa grande terrasse extérieure, était plein à craquer pendant les deux mois d’été.
    
    Lorsque j’ouvris la porte de l’établissement, le jeudi en fin d’après-midi, je fus surprise par ce brouhaha qui régnait dans ce bistrot, une petite dizaine d’ouvriers étaient au comptoir buvant l’apéritif et les tables étaient occupées au trois-quarts par des retraités jouant aux cartes ou commentant les nouvelles du jour. Christiane la serveuse, une femme très aguichante de trente-cinq ans aux formes avantageuses se dandinait avec un large sourire, son plateau à la main, passant entre les tables.
    
    Derrière le bar, se trouvait Marius le patron, un homme d’une petite quarantaine d’années, un colosse de près d’un mètre quatre dix, aux épaules larges, avec des bras gros comme mes cuisses, recouverts de ...
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