1. « Josy » La petite salope à la recherche d’un emploi. Épisode 4


    Datte: 05/05/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    À la fin du mois de juin 1968, ma petite vie tranquille commençait à se détériorer. Simon qui décidément ne savait pas tenir sa langue, voyant que je préférais son frère, avait vendu la mèche auprès de Nicole. Celle-ci n’avait pas attendu pour venir me crêper le chignon avec ses deux copines. D’autre part, Maman s’étant douté de quelque chose, était beaucoup plus présente auprès de son amant de toujours. De ce fait, Jean Charles ne me touchait pratiquement plus. Pour couronner le tout, mon troisième trimestre étant une catastrophe et ayant déjà redoublé deux fois, je ne pouvais plus continuer mes études au lycée.
    
    « Tu vas devoir travailler ma petite. » Avait hurlé André qui était très fâché après moi. Il ne me parlait plus et me fis la tête juste qu’à son départ en vacances en aout. Il n’était pas question que je parte en Bretagne chez sa sœur comme nous le faisions depuis des années avec mère. L’ultimatum était lancé, je devais trouver du travail pendant les deux mois de congé, avant mon embauche à l’usine. En effet, André dont le cousin était le Directeur de la confiturerie du village voisin, m’avait déjà trouvé un emploi dès septembre.
    
    André avait promis de m’offrir un solex si je passais en première. N’ayant qu’un vieux vélo, je devais trouver un emploi pendant les vacances afin de m’acheter moi-même ce vélomoteur pour me rendre à l’usine. Dans notre village, il y avait plusieurs commerces où j’avais une petite chance de travailler. Ne désirant plus voir Simon, ...
    ... j’éliminai directement la boucherie, la boulangère, l’épicière et la quincaillère, connaissant de réputation ma mère, n’avait pas donné suite à ma demande. Le patron de l’hôtel restaurant du commerce ne s’était pas encore prononcé et au bar tabac, il n’employait pas de saisonnier. Concrètement, il me restait le bistrot de la place.
    
    Avec ce que m’avait dit Gaston, j’appréhendais avant d’aller trouver Marius qui avait repris l’affaire de son père. J’étais donc aller voir le garde-champêtre au parc municipal où il avait son bureau afin qu’il m’en dise un peu plus sur ce qu’il savait de ma mère. Il avait traité Colette de salope à plusieurs reprises, mais je désirais connaitre le fin mot de l’histoire. Comme pour ma petite culotte, je m’étais préparée à ce que Gaston me fasse un petit chantage, mais ce ne fut pas le cas, il m’avait à la bonne et me raconta tout ce qu’il savait sur cette histoire.
    
    Lorsque maman vivait chez ses grands-parents, avant de travailler chez le docteur, elle avait trouvé un petit emploi au bistrot de la place chez Roger, le père de Marius. Comme me l’avait signalé le garde-champêtre, Colette n’était pas une oie blanche, très peu payée comme serveuse, elle se laissait volontiers mettre la main aux fesses, par les clients pour obtenir quelques pourboires. Et afin d’arrondir ses fins de mois, il lui arrivait de tailler des pipes pour 5 francs dans les toilettes se trouvant dans la cour.
    
    Tout avait commencé lorsqu’elle fréquenta Marius, le fils du patron ...
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