Rencontre Dans Une Forêt
Datte: 01/05/2025,
Catégories:
Gay
Auteur: byFtmpron, Source: Literotica
... joues lisses et il s'avança ensuite plus près de moi.
Je vis alors quelque chose de plus profond s'agiter dans son regard, quelque chose qui me glaça le sang, une sorte d'avidité que je n'avais perçue dans nul regard humain. Il ne cilla pas, et je m'efforçai d'ignorer sa verge, dressée comme une épée, entre nous.
-Vous êtes...
-Chut, ne dis rien, fit-il en s'approchant si près que je pouvais sentir son souffle contre mon visage. N'essaie pas de découvrir qui je suis, souffla-t-il à mon oreille, et je sentis son sexe effleurer ma cuisse nue. A ma grande honte je senti poindre en moi le début d'un désir que je m'efforçai de maîtriser.
«...Car jamais ton esprit ne pourrait l'appréhender », acheva-t-il. Mon cœur cognait dans ma poitrine et tout en moi me disait de fuir dès à présent, de me sauver et d'oublier tout cela, tout ce qu'il m'avait dit, et de ne jamais revenir.
Mais avant que je ne puisse y réfléchir plus longtemps, il pressa son corps tout contre le mien et un parfum capiteux de fleurs, mêlé à celui du bois et à l'odeur fraîche des pierres de la rivière m'envahit les narines ; j'humai malgré moi son odeur et me senti défaillir ; il m'entoura de ses bras, pendant que j'enfouissais mon visage au creux de son épaule pour aspirer cette merveilleuse odeur. Je fermai les yeux et je me retrouvai comme projeté près d'un petit ruisseau par une chaude après-midi d'été, le goût des framboises sur les lèvres et la peau doucement caressée par le soleil. « Oui. ...
... Laisse-toi aller.
Il me prit les épaules et me fit reculer ; je rouvris les yeux et constatai que j'étais toujours au milieu de cette forêt, face à cet homme- cet être- d'une beauté qui me paralysait. Je me trouvais comme un insecte face à l'une de ces étranges fleurs parées de leurs plus belles couleurs ; je mourais d'envie de la butiner, de me plonger tout entier en elle, mais je savais aussi que certaines de ces magnifiques fleurs se refermaient parfois brutalement sur leur victimes et qu'elles disparaissaient alors à tout jamais. Mes yeux parcourent sa saine musculature et je passai ma langue sur mes lèvres, à la fois par nervosité et par désir.
-Suis-moi, à présent, fit-il d'une voix paisible en me prenant la main. La sienne était chaude et douce ; comme la mousse qui tapissait le sol, pensai-je, et je le suivis sans plus aucune autre pensée.
J'observai alors son corps sans honte ; son dos musclé, ses fesses rondes et pleines ; ses jambes puissantes qui me menaient, à grandes enjambées, au travers de cette forêt si imperturbable. Nous empruntâmes des sentiers que je ne reconnaissais pas ; nous traversâmes une petite rivière dont l'eau tiède vint rafraîchir mes pieds fourbus. Toujours avec diligence, sans exactement comprendre pourquoi je lui obéissais, je le suivis jusqu'au cœur de la forêt. Là, je découvris les ruines abandonnées de ce qui avait dû être un temple, ou quelque bâtiment d'une semblable importance, dont le toit avait disparu.
Sa main chaude toujours ...