1. Rencontre Dans Une Forêt


    Datte: 01/05/2025, Catégories: Gay Auteur: byFtmpron, Source: Literotica

    ... poussées, chaque caresse, chaque baiser. Je m'immergeai dans ce monde de sensations que je n'avais alors jamais connues, le plaisir au-delà du plaisir, l'abandon total de toute volonté ; je savourai sa domination sur moi et ses impérieux coup de boutoirs qui rallumaient les braises encore chaudes de mon désir.
    
    Il s'enfonça une nouvelle fois puis resta immobile, profondément planté dans mon corps, pendant que je me tortillai de plaisir sous lui. Il se pencha pour m'embrasser à nouveau et je bus ses lèvres avec ardeur ; je lui saisis les épaules et l'obligeai à rester là, contre moi, son sexe palpitant en moi, nos deux cœurs battant à la chamade.
    
    Ses mains me caressèrent le visage et il murmura : « Le plaisir doit un jour se terminer.
    
    Je le relâchai à contrecœur, et il se redressa, puis, avec une force surprenante, il souleva mes hanches et se mit à me pilonner. Je restai les yeux rivés sur son visage, tandis qu'il caressait cet endroit si secret en moi, cet endroit qui me faisait perdre toute velléité de dignité et qui me réduisait à un corps enfiévré de désir, gémissant, suppliant. Ses grands yeux sombres ne me lâchèrent pas un instant, pas même quand il se mit à aller et venir plus rapidement ; ses jolies lèvres s'entrouvrirent et il fronça les sourcils, mais il garda son regard planté dans le mien. Il accéléra encore la cadence, et je me mis à gémir de plus en plus ...
    ... fort ; jusqu'à ce que l'extase éclate en moi comme une bulle de savon, aussi rapide et furtive, mais d'une intensité sans pareille. Alors, je criai et je l'entendis se joindre à moi, tandis que son sexe se contractait, et qu'il m'offrait pour la seconde fois sa précieuse semence.
    
    Lorsque les dernières vagues du plaisir nous quittèrent définitivement, il se retira ; il vint s'étendre à mes côtés, et, du bout des doigts, me caressa la poitrine. Je le contemplai, le souffle coupé par sa beauté hors du temps et de notre monde, car je l'avais bien compris, à présent, il n'était pas humain, ni mortel, presque irréel pour un simple homme comme moi. Il prit mon visage entre ses mains et pressa une dernière fois ses lèvres contre les miennes. Je fermai alors les yeux, soudainement épuisé, et sombrai dans un sommeil aussi noir que l'encre.
    
    Lorsque je me réveillai, je me trouvais seul, adossé au tronc d'un arbre millénaire. Je levai les yeux et aperçus, au travers de la cime dorée du vénérable géant, que le soleil était encore haut dans le ciel. J'avais pourtant la sensation d'avoir dormi durant des heures ; mais cela ne faisait manifestement que quelques minutes. Des morceaux de souvenirs d'un rêve lointain refluaient encore dans ma mémoire, mais bien vite j'oubliai ce qu'il avait contenu ; légèrement désorienté et surpris de m'être assoupi aussi loin dans la forêt, je rentrai chez moi. 
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