Douce Folie
Datte: 29/04/2025,
Catégories:
amour,
69,
aliments,
attache,
rencontre,
Auteur: Slaanesh, Source: Revebebe
... maintenir contre elle et lui dévore les lèvres ne laisse également aucun doute. C’est à peine si tous deux reprennent leur souffle tandis qu’ils s’embrassent désormais à en perdre haleine. Plus rien n’existe autour d’eux, le bar, les clients, la patronne et son mari, la musique, le soleil qui finit de disparaître à l’horizon derrière l’écume marine… plus rien de tout cela n’existe, le temps lui-même semble s’être évanoui, délité par l’ardente envie mutuelle de deux êtres qui ne sont plus seulement de chair et de sang ; mais qui se sont mués en autre chose. Ils sont deux principes fondamentaux, primordiaux ; deux entités cosmiques destinées à fusionner et à se fondre l’une dans l’autre. Deux destins, liés depuis l’Aube des Temps et sans doute jusqu’à la fin de toute chose. Aucun d’eux n’a la volonté de mettre fin à ce moment, aucun ne veut combattre cette envie de l’autre, ce désir irrépressible à assouvir là, tout de suite ! Peu importe les témoins, peu importe le scandale, il faut qu’ils… il faut qu’ils…
Finalement, c’estElle, qui leur permet de reprendre leurs esprits et de s’arrêter avant le point de non-retour. Et il était temps.Elle se rend compte qu’il l’a légèrement soulevée de ses puissants bras, pour l’asseoir sur la petite table où ils étaient installés il y a encore peu. Elle a les fesses juste au bord, les jambes écartées pour l’accueillir. Quant à elle, elle est, sans s’en rendre compte, en train de déboutonner de manière furieuse, les boutons de la chemise de ...
... son vaurien. Au moment de rompre leur baiser, elle a même commencé à faire descendre ses mains, pour déboutonner le pantalon déformé par l’érection prononcée de ce mâle qui lui fait perdre les pédales. Tandis qu’elle reprend un peu son souffle, elle croise le regard légèrement interloqué de la patronne. Puis celle-ci lui fait un clin d’œil complice, un léger sourire en coin, en lui faisant un signe amical de la tête, pour désigner la porte du bar. Oui, elle a raison, mieux vaut qu’ils y aillent maintenant, avant que quelqu’un ne dise quelque chose qui rompe cette magie. D’un geste autoritaire, mais doux, elle repousse son vaurien, en lui posant un doigt sur les lèvres et en lui faisant un chut d’une sensualité et d’une volupté intolérable. C’est à grand-peine qu’Il réussit à reprendre empire sur ses humeurs et à se contenir.Il comprend. Oui, ce n’est pas l’endroit pour ce qu’ils ont en tête.
Elle le prend par la main et le tire avec elle vers la sortie, à moitié débraillé, hypnotisé par sa belle. Elle-même a le plus grand mal à rester concentrée sur autre chose que son envie deLui.
Un raclement de gorge prononcé de la patronne attire leur attention à tous deux. Celle-ci leur désigne d’un geste de la tête le sac de voyage au tissu élimé et fatigué posé le long du mur, non loin de la table où ils étaient installés.Lui, le sourire un peu penaud, lâche la main de sa naïade un instant, le temps de récupérer ses affaires, puis se dépêche de revenir vers elle et de lui tendre ...