Ça sert aussi à ça, des palmes
Datte: 27/07/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
inconnu,
plage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nostalgie,
Auteur: Lucien Ramier, Source: Revebebe
... voiliers. On dirait que ça se dégage.
Il se tourne alors vers l’Est comme moi :
— Là-bas, me dit-il, il y a la Croix-Valmer et plus loin, Saint-Tropez. Connaissez-vous Pampelone ?
Je lui réponds :
— J’y suis allé un soir, après m’être perdu dans la presqu’île de Saint-Tropez.
Il se met alors à rire et me dit à son tour, sur le ton de la plaisanterie :
— Perdu ? Vous n’allez pas me faire croire que vous n’êtes pas au courant des folles rencontres que l’on peut faire, le soir, sur la plage de Pampelone !
J’ai beau affirmer l’authenticité de mon affirmation, rien n’y fait. Mais, suite à cette conversation, un lien de complicité et de sympathie vient de s’établir entre nous. Je lui propose alors, comme il ne fait pas assez beau pour embarquer, d’aller rejoindre ce coin de soleil, en voiture, tout là bas à Pampelone.
Il accepte volontiers. Je suis curieux de découvrir en plein jour cette plage que l’on me décrit comme semi naturiste. En parcourant les quelques kilomètres dans la forêt de l’arrière pays, j’imagine facilement que je ne vais certainement pas m’ennuyer avec ce nouveau compagnon d’un jour.
En sortant de la forêt, nous rejoignons le bord de mer. Là, effectivement, l’horizon s’éclaircit enfin, de plus en plus. Le ciel est moins nuageux quand nous arrivons à l’entrée de la presqu’île de Saint-Tropez. Il me conseille de prendre la direction de Ramatuelle pour rejoindre le bout de la grande plage, là-bas, près des rochers.
Nous suivons la ...
... plage où des gens sont venus se reposer en famille. Les enfants font des châteaux de sable et les parents jouent avec des ballons sur le sable fin. On aperçoit, bien sûr, quelques seins nus, mais rien de comparable à la mini plage de l’île du Levant.
— Viens, me dit Alain, car il a fini par me révéler amicalement son prénom, nous allons rejoindre les rochers un peu plus loin là bas.
Je préfère, moi aussi, qu’il m’appelle par mon prénom de Lucien, car nous sommes condamnés maintenant à devenir complices. Il ajoute une raison de plus pour nous rendre près de ces rochers : nous allons être abrités du vent du large pour faire un peu de plongée, en eau plus calme.
À mon avis, ce ne sont pas les seules raisons. Car c’est là, je pense, que doivent aussi se cacher les sirènes que nous recherchons tous les deux. Je suis Alain. Il a pris le petit sentier du littoral qui surplombe la mer. Des vagues viennent s’écraser au bout de la barre des rochers. Au détour du sentier mon ami me fait signe et me montre du doigt :
— Tiens, regarde là-bas, il y a deux superbes nanas à poil. C’est le moment d’aller les surprendre. J’ai ma technique d’approche. Descends avec moi dans cette petite crique. Je vais chausser mes palmes et essayer d’aller les surprendre par la mer, en longeant la falaise.
Je lui réponds :
— Comme tu voudras, Alain. Moi je vais barboter dans le coin en observant ta technique.
Je ne me sens pas assez sûr pour faire de la plongée avec ces vagues. Je ne suis pas ...