1. Mon « meilleur » ami


    Datte: 26/04/2025, Catégories: fh, couple, dispute, reconcil, caresses, pénétratio, confession, rupture, Auteur: J A, Source: Revebebe

    ... la tension accumulée depuis le début de la semaine me quitta brusquement et j’arrivai tout juste à me traîner jusqu’au lit avant de m’effondrer.
    
    Je passai la nuit dans un demi-sommeil peuplé de cauchemars et en me réveillant j’étais encore plus fatigué qu’en me couchant. Je me levai et allai prendre un café, je ne savais pas quoi faire. Je n’avais plus de femme, plus de travail et plus de meilleur ami, le vide de mon existence me frappa de plein fouet.
    
    Je me couchai sur le canapé et y passai ma journée dans un état semi-comateux. J’avais éteint mon portable et je ne me donnai même pas la peine de me lever lorsqu’on sonna à la porte, je m’étais coupé du monde et je me foutais de l’univers dans son ensemble.
    
    Il fit jour à nouveau, je venais de me lever pour me faire un café lorsqu’on sonna. Je me traînai jusqu’à la porte et l’ouvris sans vérifier qui était le visiteur. C’était Isabelle. Je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit avant de recevoir une claque phénoménale.
    
    — Pour avoir cru que j’étais la maîtresse d’Adrien.
    
    Je ne l’avais pas vu venir et je titubai en arrière, surpris et choqué, sans ressentir encore la douleur.
    
    — Pour m’avoir traitée de salope.
    
    Vlan sur l’autre joue. Celle-là non plus, je ne l’avais pas anticipée. Isabelle prit ses valises qui étaient sur le palier et rentra en les poussant devant elle. J’avais un mal de chien au visage. Elle laissa ses bagages dans l’entrée et se dirigea vers le salon. Je la suivis totalement ...
    ... hébété.
    
    — J’avais oublié. Pour m’avoir fait pleurer.
    
    Isabelle s’était retournée et m’avait à nouveau frappé de toutes ses forces. Son regard était terrifiant, ses yeux lançaient des éclairs. Je ne l’avais jamais vue dans un tel état de fureur. Elle avait beau faire vingt centimètres et trente kilos de moins que moi, elle me fichait une trouille de tous les diables.
    
    — Assieds-toi !
    
    J’obéis promptement en prenant la précaution de m’asseoir le plus loin possible d’elle.
    
    — Michael, je t’aime de tout mon cœur, mais tu es l’homme le plus stupide que je connaisse. Quand tu fais le con, tu ne le fais pas à moitié.
    
    J’avoue que son entrée en matière me surprit. Je n’avais rien fait, c’était elle qui m’avait trahi. Je commençai à reprendre du poil de la bête et je voulais lui répondre.
    
    — La ferme ! Écoute maintenant !
    — …
    — Tu t’es enfin rendu compte que ton copain Adrien est un boulet que tu traînes depuis trop longtemps. Tu l’as défendu, tu l’as soutenu pendant ses études, tu lui as trouvé un logement en lui servant de caution et tu l’as aidé à déménager. Il a un boulot grâce à toi et je ne veux même pas savoir combien de fric tu lui as prêté sans qu’il te le rende. Votre amitié est à sens unique, tu donnes, il prend. C’est un parasite qui vit à tes crochets et ne t’en est même pas reconnaissant, pire, il considère que c’est normal.
    — Mais…
    — La ferme, j’ai dit !
    — …
    — Je ne sais pas si tu réalises qu’Adrien a fait le vide autour de toi, tu n’as plus d’autres amis. Il ...
«12...456...»