L'amour tue-t-il ?
Datte: 25/04/2025,
Catégories:
fh,
hagé,
médical,
jalousie,
cérébral,
confession,
Auteur: Elodie.S, Source: Revebebe
... mains sont particulièrement lascives, et il ronronne comme un petit chat heureux.
Au fond de moi, je me dis que, lors de ma prochaine séance, il faudrait peut-être que j’ouvre un bouton de plus, et que je mette un soutien-gorge qui dégage un peu le haut de mes aréoles. J’ai des armes et un savoir qui me permettent de lutter contre la concurrence odieuse et déloyale, même si je suis désavantagée par mes présences intermittentes à ses côtés !
J’aime bien venir ici à Neuilly, c’est calme et ça me change du 9-3. Je fais le dernier kilomètre à pied tellement je trouve agréable de marcher entre les jardins aux senteurs magiques. La maison ressemble à un petit château, avec un joli parc boisé ; il y a des lauriers roses, des rhododendrons, des genêts, des digitales, des glycines, du lierre, on y accède par un portail automatique surveillé par des caméras. À moi, on a juste donné la clé du petit portillon qui grince et qu’il est difficile de pousser. Le vieux, Jean-Frédéric, il est bien gentil, il ne veut plus que je l’appelle Monsieur depuis que j’ai accepté de m’occuper de lui. Le pauvre, il n’arrive quasiment plus à parler, il faut poser l’oreille sur sa bouche pour comprendre ce qu’il veut.
Dès que j’arrive, je m’occupe de Jean Frédéric, je l’aide à se lever et je l’installe dans la pièce de vie. Ensuite, je fais un peu de ménage, je nettoie les carreaux avec les écouteurs sur les oreilles et je danse en écoutant Tiwa Savage ou Nicky Minaj. Une fois, au tout début, il ...
... a tapé sur le mur, j’ai accouru, je croyais qu’il avait un problème. Mais non, il voulait juste que je l’aide à se déplacer pour me regarder en train de danser en nettoyant les carreaux. Je pensais qu’il était fâché, mais il m’a dit :
— Continuez à danser, vous êtes jeune et vous êtes vivante. C’est moi qui vous le demande.
Bien sûr quand le fils est là, Jean Philibert, j’évite ce genre de chose. Quel prétentieux celui-là ! Il ne sait pas regarder en face, il a souvent le menton vers le ciel comme s’il voulait monter au-dessus des autres, ou alors, son regard pointe sur mes seins ou mon cul, mais jamais vers mes yeux. Rien à voir avec son père, à croire que chez les riches, il faut attendre d’être vieux et sénile pour acquérir un peu d’humanité.
Après le ménage, je lui fais sa toilette, puis je dois lui préparer son repas avec ce que le fils a laissé dans les placards. Pauvre papy, il ne mange plus que des soupes et des légumes bouillis. La vie doit lui paraître bien morne, alors quand, son repas achevé, il m’a demandé de le caresser, au début, j’ai bien sûr refusé, presque à contrecœur. Je voulais lui montrer que je suis une auxiliaire de vie, pas une pute ! Ce n’est pas que je crains de voir ni même de toucher sa chose, car je lui fais la toilette intime, mais dans la salle de bain il ne m’a jamais rien demandé de tel, il a probablement froid et a hâte de sortir. Plus tard, il a insisté et a glissé un billet de 50 euros dans ma main, l’a refermée, et l’a tapotée. ...