1. Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (1)


    Datte: 21/04/2025, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Speck, Source: Hds

    ... voir ses seins, ces mamelons qu’elle estimait bien trop petits pour satisfaire un homme. Elle avait pris une photo et ça l’avait énormément excitée. Il faisait encore nuit chez lui, il dormait sûrement, sans se douter un instant qu’à son réveil, il aurait une photo de sa coquine quasiment à poil dans un avion, sans qu’aucun des passagers ne se doute de ce qu’elle venait de faire. Pour elle, ce n’était pas grand-chose, elle était capable de faire bien plus excitant encore. Peut-être que son maître n’avait-il pas oser demander plus ? À moins qu’il ne fasse durer le plaisir ? Qu’il repousse l’ultime plaisir au plus loin ? C’est vrai que la jouissance n’en est que meilleure lorsque l’orgasme est repoussé à son paroxysme.
    
    Cette pensée… C’est sûrement le point de non-retour, pense-t-elle. Et la petite décharge électrique que lui procurent ses doigts, à travers son peignoir, la ramène à la réalité. Elle est confinée, seule, personne pour la satisfaire. Mais il y a surtout cette tension, ce plaisir de repousser l’inévitable.
    
    Et pour repousser cette envie de jouir, elle décide de prendre une douche. Ça va la détendre, peut-être lui faire oublier cette envie qui la tenaille.
    
    Qu’est-ce tu crois, lui dit la petite voix. À peine auras-tu accès à ta petite fente que tu vas dégouliner et tu ne pourras pas t’empêcher de te toucher ! N’ai-je pas raison, petite salope ?
    
    Son maître. Alors il l’accompagnait réellement, il était là, bien plus présent qu’à travers ses messages ...
    ... laissés sur une messagerie instantanée. Elle aimait qu’il la traite de salope. C’est elle qui le lui avait demandé. Elle soupçonnait que son profond respect pour elle l’empêchait de cracher ces mots pleinement. C’est probablement pour ça que la salope s’accompagnait souvent de petite qui atténuait la chose, apportait un peu d’affection dans le propos. Peu importe, elle aimait ça et les libertés qu’il prenait avec elle. Libertés qu’il ne s’était jamais accordé. Elle ne savait pas pourquoi. Peut-être qu’un jour, elle le lui demanderait.
    
    Laëtitia ouvre l’eau et s’apprête à laisser glisser son peignoir de ses épaules. Elle s’aperçoit alors que l’eau sort d’un peu partout, inondant plus la salle de bain que la douche. Elle coupe tout, referme sa jaquette et décide d’appeler la réception.
    
    On lui envoie quelqu’un tout de suite.
    
    Le cliché pornographique la fait sourire. La jeune femme seule dans sa chambre, entièrement nue sous sa chemise de nuit, un problème de plomberie, une fuite — et pas seulement une fuite d’eau : elle sent son nectar lui couler entre les cuisses — et le plombier qui débarque… Il y avait de quoi rire en effet.
    
    Mais c’est loin de connaître Laëtitia, capable de changer ces clichés en réalité.
    
    Elle a déjà oublié tout ça quand on frappe à sa porte. Peignoir bien refermé, elle ouvre sa porte à son sauveur. Celui-ci ne semble même pas remarquer que sa cliente ne porte qu’un peignoir sur elle. Après tout, il ne sait pas qu’elle ne porte rien d’autre.
    
    La ...