Les Pérégrinations Sexuelles de Laëtitia (1)
Datte: 21/04/2025,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Speck, Source: Hds
Montréal s’étendait à sa fenêtre.
À cause de la situation sanitaire, Laëtitia est enfermée dans sa chambre d’hôtel. Elle ne peut que regarder ce bout de ville par sa fenêtre. Ça se résume à une place vide recouverte d’une neige gelée que le soleil a encore bien du mal à faire fondre. Quelques voitures sont garées là, en face, derrière le bâtiment au premier étage éclairé, seul indice de l’existence d’une vie de l’autre côté de cette fenêtre. Une ville endormie malgré l’heure avancée de la journée.
Ville qu’elle finira par mettre à ses pieds à défaut de la voir s’étendre là, comme pour la narguer. Elle fantasmait sur tout ce qu’elle pouvait lui cacher… pour le moment… mais cela n’allait pas durer. Elle percerait tous ces secrets.
Laëtitia avait quitté la France par ras-le-bol. Elle voulait respirer, changer de vie, voir autre chose et profiter de sa liberté. Alors pourquoi ne pas revenir dans ce pays dont elle était tombée sous le charme voilà bien des années ? Elle avait laissé quelques bons souvenirs, ici. Tout comme elle avait laissé de bons souvenirs avant son départ de son pays natal.
Elle avait quelques flashs de ces moments de luxure. Ce n’est pas qu’elle ne voulait pas y repenser. Elle savait que s’ils prenaient son esprit, là maintenant, ses envies ne pourraient que l’assaillir et elle n’avait pas vraiment de moyen de les assouvir. Se caresser ne suffirait pas, elle le savait. Elle pourrait enchaîner les orgasmes, ça ne serait pas suffisant non plus. Et ...
... ce simple peignoir sur sa peau nue n’arrangeait rien. Les fibres se frottaient à elle. Elle avait même cette impression étrange que le tissu se mouvait seul pour venir flatter le bout de ses seins et caresser son mont de vénus. Elle aimait que le tissu, quel qu’il soit, flatte sa peau douce ainsi. Ça l’excitait en plus de lui donner ces agréables sensations déclenchant souvent les frissons.
Les images s’amoncelaient dans sa tête. Les verges qu’elles avaient visitées avant de partir. Ces cadeaux qu’elle avait laissés, comme pour s’excuser de vouloir être libre, de laisser ses amants loin de son corps et du plaisir qu’elle prenait autant que celui qu’elle donnait.
Et puis il y avait son maître, son confident. Elle savait qu’il aurait apprécié l’avoir entre ses mains ne serait-ce qu’une nuit. Elle n’avait pu le satisfaire mais il était là, bien présent à travers ses messages, ces dérives partagées, ces fantasmes que jamais ils n’assouviraient ensemble. Elle aimait imaginer les choses les plus immorales avec lui. C’était un bon partenaire de jeu pour ça. Repenser à ce qu’il lui avait dit de faire dans l’avion et ce dont elle s’était acquittée déclenche alors une vague au creux de son ventre. Elle ne peut s’empêcher de porter une main délicate sur son abdomen avant de descendre lentement vers son pubis. Durant son vol, elle devait s’enfermer dans les toilettes. Elle se revoit le faire. Elle se revoit baisser son pantalon et sa culotte, remonter son haut parce qu’il tenait à ...