1. Détective très privé


    Datte: 27/07/2019, Catégories: fh, magasin, essayage, cérébral, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Détective très privé
    
    Mon dieu, qu’elle est belle, celle-là ! Quand je pense que sous ses vêtements, elle est nue ! Et dire que je ne pourrai jamais l’aborder même pour lui demander l’heure qu’il est, le temps qu’il fait, la route à suivre. Je peux juste la suivre, bêtement, comme un petit animal privé de caresses. Elle musarde, s’attarde à quelque vitrine, sourit à une vendeuse, accélère le pas en vue d’un passage pour piétons. Tiens, elle entre dans un magasin de chaussures. Mais elle demande seulement un renseignement. Peut-être le prix. Et elle ressort.
    
    Trop belle pour moi, voilà mon drame. C’est vrai, je n’ai rien à lui offrir de comparable à ses seins que l’on devine, à ses jambes si fines et surtout à sa tête d’ange. Moi, j’ai tout du mec banal. Et puis, entre nous, avec une fille comme ça, c’est l’éjaculation précoce garantie ! Alors, vraiment, je n’ai rien pour moi. Même mon pénis n’a rien d’exceptionnel. Juste la moyenne. Avec une créature d’un tel niveau, ce n’est pas suffisant.
    
    Alors, il paraît que j’ai de l’esprit. Bon, admettons. Mais comment lui dire ? Mademoiselle, mon physique n’a pas retenu votre attention, mais mon humour est à votre service. J’ai de l’esprit, puisqu’on le dit, mais je ne peux comme ça entrer en conversation avec une telle fille. Il faut un peu de temps, et c’est justement le temps qu’elle ne me laissera pas. Je me mets à sa place. Si on arrivait à se voir dans un autre cadre, peut-être, mais dans la rue, aucune chance ...
    ... !
    
    Imaginons que j’arrive à la séduire, je serais transi de peur à l’idée qu’elle pourrait toujours changer d’avis. Avec cette beauté, elle a tous les droits. Elle serait nue dans mon lit, et moi j’oserais à peine me déshabiller, tant l’érection me ferait mal. Le simple fait d’enlever mon slip pourrait causer des dommages, surtout si elle profite de ce moment-là pour écarter les jambes. Ne rigolez pas, c’est déjà arrivé ! Oui, une fois, avec une copine de classe sur laquelle j’avais fantasmé pendant des mois. On va chez elle pour boire un thé et le temps d’aller pisser, elle était nue dans son lit. Je ressens une terrible émotion, moi qui croyais que c’était juste un premier pas, qu’ensuite il faudrait aller au cinéma et la caresser dans l’obscurité, que tout le processus irait crescendo et durerait au moins une quinzaine de jours. Je commence à enlever ma chemise, mon pantalon et je sens que mon sexe durcit au point que le frottement du slip quand je l’ôte provoque l’irrémédiable…
    
    Une autre fois, rien qu’à la lecture d’un texte même pas pornographique, un texte presque pas érotique : Et partout des seins sur les murs des grandes villes, des filles à poil sur tous les récepteurs, des fesses à peine gainées, à peine couvertes, à peine voilées pour vendre des pneus ou des oranges. Je n’étais pas arrivé à pneus que j’en avais plein le pantalon ; je dus faire un retrait stratégique dans les chiottes en passant devant ma mère qui s’inquiétait d’une telle urgence.
    
    Maintenant elle entre ...
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