Kate
Datte: 13/04/2025,
Catégories:
fh,
ff,
fhh,
fbi,
hplusag,
extraoffre,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
intermast,
facial,
Oral
pénétratio,
échange,
Partouze / Groupe
confession,
totalsexe,
Auteur: Iovan, Source: Revebebe
... J’étais abasourdie ! Je le fus encore plus, quand je sus qu’ils ne proposaient pas moins de trois mille cinq cents euros de défraiements. L’euro était la nouvelle monnaie de l’Europe dont nous faisions partie et, n’y étant pas encore bien habituée, je dus convertir la somme en livres… le résultat me laissa rêveuse…
— Je te prends vingt-cinq pour cent de commission, mais quand tu sais combien ils paient… ! Comme d’habitude, je suis ta banquière, je te garde l’argent… OK ?
— Pour ça, ce serait OK… mais écoute, j’ai besoin de réfléchir… c’est beaucoup d’un coup… il y a ce « toutes leurs envies » qui m’inquiète et cette histoire de couple… J’ai besoin de réfléchir. Donne-moi jusqu’à samedi… Samedi, je te dirai ça !
— Ne te fais pas de mauvais films. Ce sont des types très corrects. Celui que j’ai rencontré est avocat à Londres et je t’assure que c’est un type bien.
— Tu sais aussi bien que moi que ça ne veut rien dire.
Elle eut un sourire…
— Allons, fais-moi confiance… !
Nous partîmes, alors, toutes les deux, d’un grand éclat de rire.
Elle était pressée, beaucoup de rendez-vous, de gens à voir, de ficelles à tirer… Nous nous quittâmes après qu’elle m’eut longuement embrassée et je lui promis ma réponse pour le samedi : deux jours.
Je les passai dans les affres :« Should I stay, or should I go ? », comme le chantaient des années auparavant des punks d’opérette se posant la question intelligente du rebelle prudent…J’appréhendais cette situation inconnue, ...
... pourtant excitante et alléchante. Je me connaissais… je savais que mon choix était déjà fait : j’irai.
Le samedi suivant, Karen passa à la maison, prétendant qu’elle avait besoin de moi pour une expo à Dublin en tant que traductrice anglais-français, elle eut gain de cause immédiatement et mon autorisation fut accordée. Je m’en voulais de mentir de la sorte, mais le carcan d’une morale imbécile m’y obligeait.
Le samedi trois septembre m’attendait, pour une aventure qui me mettait dans les transes, rien que d’y penser.
Karen m’appela, pour me dire que l’accord avait été conclu, que tout était bordé. J’avais rendez-vous devant Elizabeth Fort à deux pas de la Lee, à neuf heures.
Le trois arriva, mes sacs étaient prêts depuis la veille.
Bien sûr, j’emportais trop d’affaires, mais j’aimais me changer souvent, depuis toujours, j’adore la fringue, me sentir belle, mettre en scène mon désir… et m’y mirer….
Pour ce premier contact, j’avais choisi de jouer à fond la carte ado rebelle. Les deux vieux aristos devaient sûrement être habitués à leurs ladies sapées super chicos, je décidai de contrer : je mis mes hautes bottes à semelles compensées noires à fermoirs métalliques, des bas blancs tenus par un porte-jarretelles blanc, ma petite mini-jupe ultra-courte en écossais rouge, un chemisier en dentelles, et par-dessus un petit Perfecto noir, je tressai mes longs cheveux et les roulai en macarons. Je me maquillai hyper flashy, très Harley Quinn, héroïne iconique de l’époque… ...