Les bachelières (5) - Histoires de Sexe

Les bachelières (5)

... aspire tout mon clitoris à l’intérieur. Avec sa langue, elle continue à le lécher pendant que ses lèvres écrasent mon bouton sensible. Je ne peux pas résister longtemps à ce traitement et j’éclate dans un orgasme comme, en effet, je n’en ai jamais connu.

Lorsque je reviens sur terre, Camille me lape encore un peu le clito puis, avec un grand sourire :

— Alors, ça t’a plu ?

— C’était merveilleux mais comment as-tu fait pour me faire jouir ainsi ? Je croyais connaître le plaisir mais, là, tu m’as fait franchir un pas de plus.

— Je t’ai simplement caressée longtemps, sans te laisser jouir, pour pousser ton corps à atteindre le paroxysme du désir et puis je t’ai libérée et tu as éjaculé. Et moi, j’ai recueilli cette minuscule quantité de liquide émise par tes glandes de Skene et dont j’adore la saveur !

— J’ai éjaculé ? Mais je ne suis pas un homme ! Et c’est quoi le liquide émis par mes glandes de... je ne sais plus quoi ?

-... de Skene ! Ce sont deux petites glandes qui correspondent grosso modo à la prostate masculine. Eh oui, les femmes peuvent aussi éjaculer quand elles sont hyper excitées.

— Mais comment sais-tu tout cela ?

— Oh, c’est tout simple. Je suis infirmière au service gynécologie d’un grand hôpital et le corps féminin n’a aucun ...

... secret pour moi. Le corps masculin non plus, remarques, mais, ça, c’est pour d’autres raisons ! Et ce que je viens de te faire, je l’ai déjà fait souvent à Morgane qui adore !

Décidément, depuis que je suis arrivée dans cette maison, j’en aurai plus appris sur la sexualité que pendant les 18 années précédentes ! Ceci dit, toutes ces émotions m’ont liquidée et je n’aspire plus qu’à retrouver mon lit.

— Encore merci pour tout ce que tu m’as donné Camille, cet orgasme fantastique, ton fils et le spectacle de ton enculade ! Mais, maintenant je dois dormir pour récupérer.

— Vas-y ma beauté, moi je reste ici. Je vais dormir avec mon bébé dans les bras.

Je refais donc le chemin inverse vers ma chambre. Arrivée au sommet de l’escalier, je constate que de la lumière filtre de la chambre de Morgane. Je m’approche et colle mon oreille à la porte.

Pas si fatiguée que ça, Morgane ! D’après les gémissements et les halètements que je perçois, elle est lancée dans une solide partie de jambes en l’air. Et comme Pascal dort dans les bras de sa mère, j’en déduis que c’est avec son propre père qu’elle baise ! Quelle famille !

Mais, comme j’ai eu ma dose ce soir, je ne prends pas le risque d’entrer et je me replie prudemment dans ma chambre où je m’endors instantanément.